C’est une résolution, scélérate, que la France a votée le 11 novembre 2006. Une résolution qui est le plus sûr moyen d’alimenter la guerre, une résolution qui ignore totalement le statut d’otages des civils arabes et les livre aux milices, une résolution qui vilipende Israël avec haine, l’accusant, à cinq ou six reprises, d’être un occupant, alors qu’il a évacué Gaza jusqu’au dernier centimètre carré, il y plus d’un an.
Cette résolution n'a pas reçu l'approbation des états démocratiques : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, le Danemark et la Slovaquie.
La résolution a été votée par la Russie, Chine, Ghana, Congo, Tanzanie, Qatar, Argentine, Pérou, Grèce.… et la France.
Une fois de plus, la France se place dans le panier des dictatures arabes et du totalitarisme contemporain, ou de ce qu’il en reste.
1) La resolution ne désignait pas les responsables de la violence sur la frontière sud d’Israël. Israël a totalement évacué Gaza il y a 14 mois. Et depuis, toutes les factions arabes multiplient les actes de guerre. L’enlèvement du soldat Guilad Shalit, des tirs quotidiens de roquettes, sur les villes frontalières israéliennes. Dans un tel contexte, où les agresseurs arabes ne peuvent faire valoir aucun motif recevable, Israël se trouve en situation de légitime défense, décrite par le droit international. Cette équation de base, la résolution la travestissait en un soi-disant renvoi dos à dos des fauteurs de violence.
2) La resolution ne dénonçait pas les viols du droit humanitaire par les terroristes arabes à Gaza. Citons l’utilisation des civils comme boucliers humains, puisque les miliciens agissent au sein des zones civiles, tirent leur roquettes du toit des maisons et stockent les explosifs chez les particuliers ; l’utilisation des lieux de culte comme caserne, et entrepôt d’armes.
3) La resolution évoquait la création d’un « mécanisme international de protection des populations civiles ». Le représentant français, Jean-Marc de la Sablière, s’était signalé, pour le soutien ardent à cette proposition. L’unique mesure, en fait, pour protéger les populations civiles c’est de mettre hors d’état de nuire les terroristes à Gaza. On sait que la précédente Finul du sud-Liban a servi de couverture à la préparation de la guerre du Hezbollah. Il s’agissait, ici encore, de retenir le bras d’Israël en fait, de couvrir la préparation de la guerre que le Hamas et ses pairs annoncent ouvertement.
4) Cette résolution négligeait enfin de constater que, alors qu'Israël multiplie les procédures pour frapper uniquement ses ennemis armés et épargner au maximum les civils, par contre, les militants islamistes prennent directement pour cibles les civils israéliens. Ils suivent donc délibérément une stratégie de crimes de guerre. C’est le rôle de l’ONU de les dénoncer.
La résolution en anglais : “The Security Council, “Reaffirming it previous resolutions 242 (1967), 338 (1973), 446 (1979), 1322 (2000), 1397 (2002), 1402 (2002), 1403 (2002), 1405
(2002), 1435 (2002), 1515 (2003), and 1544 (2004), “Reaffirming the applicable rules and principles of international law, including humanitarian and human rights laws, in particular the Geneva Convention relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War of 12 August 1949, “Expressing its grave concern at the continued deterioration of the situation on the ground in the Palestinian Territory occupied by Israel since 1967, during the recent period, particularly as a result of the excessive and disproportionate use of force by Israel, the occupying Power, which has caused extensive loss of civilian Palestinian life and injuries, including among children and women, “Condemning the military operations being carried
out by Israel, the occupying Power, in the Gaza Strip, in particular the attack that took place in Beit Hanoun on 8 November 2006, which have caused loss of civilian life and extensive destruction of Palestinian property and vital infrastructure, “Condemning also the firing of rockets from Gaza into Israel, “1. Calls upon Israel, the occupying Power, to immediately cease
its military operations that endangers the Palestinian civilian population in the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem, and to immediately withdraw its forces from within the Gaza Strip to positions prior to 28 June 2006;
“2. Calls for an immediate halt of all acts of violence and military activities between the Israeli and Palestinian side as was agreed in the Sharm El-Sheikh understandings of 8 February 2005;
“3. Requests the Secretary-General to establish a fact-finding mission on the attack that took
place in Beit Hanoun on 8 November 2006 within thirty days;
“4. Calls upon Israel, the occupying Power, to scrupulously abide by its obligations and
responsibilities under the Geneva Convention relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War of 12 August 1949;“5. Calls upon the Palestinian Authority to take immediate and sustained action to bring an end to violence, including the firing of rockets on Israeli territory;
“6. Emphasizes the need to preserve the Palestinian institutions, infrastructure and properties;
“7. Expresses grave concern about the dire humanitarian situation of the Palestinian people and calls for the provision of emergency assistance to them;
“8. Calls upon the international community, including the Quartet, to take immediate steps, to stabilize the situation and restart the peace process, including through the possible establishment of an international mechanism for protection of the civilian populations;
“9. Calls upon the parties supported by the international community to take immediate steps including confidence-building measures, with the objective of resuming peace negotiations;
“10. Stresses the importance of, and the need to achieve, a just,
comprehensive, and lasting peace in the Middle East, based on all its relevant resolutions including its resolutions 242 (1967), 338 (1973), 1397 (2002) and 1515 (2003), the Madrid terms of reference, the principle of land for peace, the Arab Peace Initiative adopted by the League of Arab States Summit in March 2002 in Beirut and the Road Map;
“11. Requests the Secretary-General of the
United Nations to report back to the Security Council on the implementation of this resolution in a timely manner;
“12. Decides to remain seized of the matter.”
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