Dans son édition daté du 15 mai 2008, Nouvel Obs a publié un texte relatant des propos tenus par Nicolas Sarkozy lors d'une entrevue à l'Elysée organisée le 5 mai avec un groupe de journalistes:
"Putain les mecs, il fait chaud, on se fout sur la terrasse !", aurait-il dit selon l'article. Puis, il aurait répondu à une question sur sa visite en Tunisie en répondant "rien à foutre, de toute manière, ce ne sont que des connards qui posent des questions à la con...".
Le Nouvel Observateur devrait publier un rectificatif dans son numéro à paraître, qui préciserait "le président de la République n'a pas tenu les propos qui lui sont prêtés dans la rubrique Téléphone rouge du Nouvel Observateur n°2 271" et présente les excuses du journal.
(LEMONDE.FR 23.05.08)
Friday, 23 May 2008
Thursday, 22 May 2008
Défaite historique pour France 2 et Charles Enderlin
Huit ans après la diffusion d’un reportage controversé sur la mort d’un enfant palestinien, le correspondant de France 2 à Jérusalem Charles Enderlin a perdu mercredi en appel son procès en diffamation contre Philippe Karsenty, qui affirmait que le reportage avait été truqué.(...)
Dans son arrêt, consulté par l’AFP, la cour relève que «l’examen des rushes ne permet plus d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure» et qui avaient mis en doute l’authenticité du reportage.(...)«il est légitime pour une agence de notation des médias d’enquêter, serait-ce en raison de l’impact qu’ont eues les images critiquées dans le monde entier, sur les conditions dans lesquelles le reportage en cause a été tourné et diffusé».(...)
(AFP, LIBERATION.FR 21 mai 2008)
_____________________________
Diffusée gratuitement dans le monde entier par France 2, l'image de Mohamed al-Dura est notamment arborée fin 2000 lors d'un défilé à Paris où l'on crie : « Mort aux Juifs » et est incrustée dans la vidéo de l'égorgement par des islamistes du journaliste Juif américain Daniel Pearl.
Lors du JT de France 2 de 20 h, David Pujadas estime que la Cour d'appel a reconnu «la diffamation» mais a fait bénéficier Philippe Karsenty de «la bonne foi». Des circonlocutions pour éviter d'annoncer la «relaxe». (...)
France 2 et Charles Enderlin se trouvent pris au piège d'une stratégie judiciaire qui s'est retournée contre eux et a révélé à un large public l'inconsistance de leur thèse. Une thèse qu'on serait bien en peine de fixer: le seul témoin, Talal Abu Rahma s'est rétracté le 30 septembre 2002, après avoir initialement affirmé sous serment le 3 octobre 2000: «L'enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l'armée israélienne»(...)
Une affaire qui a aussi révélé non un dysfonctionnement du fleuron du service public audiovisuel français, mais un fonctionnement fautif inquiétant – annonce de la mort d'un enfant sans image la prouvant, image de son agonie n'existant pas contrairement aux affirmations de Charles Enderlin, embourbement dans des versions successives contradictoires, etc. -, et ce sans sanction du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ni de l'autorité politique de tutelle. Une affaire qui a également souligné des corporatismes au sein du «quatrième pouvoir» tant les atermoiements des journalistes perdurent.(...)
Certains (sur Canal+) ont même comparé Philippe Karsenty aux «révisionnistes» ou à ceux contestant la réalité des attentats terroristes islamistes du 11 septembre 2001, ou ont évoqué une «chasse aux sorcières» et une «campagne de calomnies» menées contre Charles Enderlin. Une manière de discréditer réfutée par la Cour d'appel de Paris.
(Véronique Chemla, Guysen International News 22 mai 2008)
Dans son arrêt, consulté par l’AFP, la cour relève que «l’examen des rushes ne permet plus d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure» et qui avaient mis en doute l’authenticité du reportage.(...)«il est légitime pour une agence de notation des médias d’enquêter, serait-ce en raison de l’impact qu’ont eues les images critiquées dans le monde entier, sur les conditions dans lesquelles le reportage en cause a été tourné et diffusé».(...)
(AFP, LIBERATION.FR 21 mai 2008)
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Diffusée gratuitement dans le monde entier par France 2, l'image de Mohamed al-Dura est notamment arborée fin 2000 lors d'un défilé à Paris où l'on crie : « Mort aux Juifs » et est incrustée dans la vidéo de l'égorgement par des islamistes du journaliste Juif américain Daniel Pearl.
Lors du JT de France 2 de 20 h, David Pujadas estime que la Cour d'appel a reconnu «la diffamation» mais a fait bénéficier Philippe Karsenty de «la bonne foi». Des circonlocutions pour éviter d'annoncer la «relaxe». (...)
France 2 et Charles Enderlin se trouvent pris au piège d'une stratégie judiciaire qui s'est retournée contre eux et a révélé à un large public l'inconsistance de leur thèse. Une thèse qu'on serait bien en peine de fixer: le seul témoin, Talal Abu Rahma s'est rétracté le 30 septembre 2002, après avoir initialement affirmé sous serment le 3 octobre 2000: «L'enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l'armée israélienne»(...)
Une affaire qui a aussi révélé non un dysfonctionnement du fleuron du service public audiovisuel français, mais un fonctionnement fautif inquiétant – annonce de la mort d'un enfant sans image la prouvant, image de son agonie n'existant pas contrairement aux affirmations de Charles Enderlin, embourbement dans des versions successives contradictoires, etc. -, et ce sans sanction du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ni de l'autorité politique de tutelle. Une affaire qui a également souligné des corporatismes au sein du «quatrième pouvoir» tant les atermoiements des journalistes perdurent.(...)
Certains (sur Canal+) ont même comparé Philippe Karsenty aux «révisionnistes» ou à ceux contestant la réalité des attentats terroristes islamistes du 11 septembre 2001, ou ont évoqué une «chasse aux sorcières» et une «campagne de calomnies» menées contre Charles Enderlin. Une manière de discréditer réfutée par la Cour d'appel de Paris.
(Véronique Chemla, Guysen International News 22 mai 2008)
Friday, 16 May 2008
On ne peut pas critiquer Israel...
Selon Wikipedia, La Libre Belgique est un des 2 principaux quotidien belge en langue française. Il est de tendance catholique.
"cette immense quantité de cholestérol [qui] lutte contre la mort", ajoutant que, "dans sa massivité et dans sa présence écoeurante, même le mur de sécurité semble avoir été fait de sa propre chair"(Juan d'Oultremont, La Libre Belgique 14.01.2006) une chronique publie suite à l'attaque cérébrale d'Ariel Sharon.
«On s'est offusqué d'entendre le président iranien dire qu'il fallait "rayer Israël de la carte". Ce serait pourtant bien l'unique solution que de voir disparaître - politiquement bien sûr - l'Etat d'Israël»(Nico Hirtt, La Libre Belgique 25.07.2006) il s’agissait d’une libre opinion, sous le titre "Moyen Orient: le prix de l’apartheid".
"Israël, construction rusée et à l'usure"(titre de l'article de Virginie Roussel, La Libre Belgique 14.05.2008).
l'article explique la création de cet Etat par le "lobbying" des pionniers israéliens n'agissant "que par ruse", épaulés par un "réseau d'amis bien placés dans le monde" et des "agents secrets mercenaires", et dont le premier d'entre eux, David Ben Gourion, fit "entasser 4 600 juifs rescapés des camps nazis" sur l'Exodus, à seule fin d'en faire un "formidable coup médiatique".
"cette immense quantité de cholestérol [qui] lutte contre la mort", ajoutant que, "dans sa massivité et dans sa présence écoeurante, même le mur de sécurité semble avoir été fait de sa propre chair"(Juan d'Oultremont, La Libre Belgique 14.01.2006) une chronique publie suite à l'attaque cérébrale d'Ariel Sharon.
«On s'est offusqué d'entendre le président iranien dire qu'il fallait "rayer Israël de la carte". Ce serait pourtant bien l'unique solution que de voir disparaître - politiquement bien sûr - l'Etat d'Israël»(Nico Hirtt, La Libre Belgique 25.07.2006) il s’agissait d’une libre opinion, sous le titre "Moyen Orient: le prix de l’apartheid".
"Israël, construction rusée et à l'usure"(titre de l'article de Virginie Roussel, La Libre Belgique 14.05.2008).
l'article explique la création de cet Etat par le "lobbying" des pionniers israéliens n'agissant "que par ruse", épaulés par un "réseau d'amis bien placés dans le monde" et des "agents secrets mercenaires", et dont le premier d'entre eux, David Ben Gourion, fit "entasser 4 600 juifs rescapés des camps nazis" sur l'Exodus, à seule fin d'en faire un "formidable coup médiatique".
Michel Bôle-Richard et le monde celebrent 60 annees d'Israel
Les Israéliens, partagés entre l'anxiété et le fatalisme, ne croient plus à la paix
de Michel Bôle-Richard, JÉRUSALEM CORRESPONDANT Le Monde 15.05.08
Le jour même où Israël fêtait ses soixante années d'existence en présence de George Bush, une roquette Katouchia palestinienne est tombée, mercredi 14 mai, sur un centre commercial à Ashkelon, au sud du pays, faisant quatorze blessés.
Alors que l'Etat juif a été créé pour assurer la sécurité du peuple juif, la peur est toujours un sentiment dominant au sein de la population. Les gouvernements qui se sont succédé ne sont pas parvenus à réduire cette anxiété.
Les habitants de Galilée sont encore marqués par les 4 000 roquettes tirées par le Hezbollah libanais pendant la guerre de l'été 2006. Ceux d'Ashkelon sont à la portée de celles tirées de la bande de Gaza. Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, ne cesse d'annoncer la disparition prochaine de l'Etat juif. Depuis 1948, date de la naissance d'Israël, 1 636 civils ont été tués au cours d'attentats, et 22 437 soldats ont péri dans les différents conflits qui se sont succédé.
Aujourd'hui, l'isolement du pays dans la région est toujours aussi fort, même si des relations diplomatiques ont été établies avec l'Egypte et la Jordanie. En fait, peu d'Israéliens se rendent dans ces deux pays depuis la deuxième Intifada, sinon quelques milliers de touristes dans le Sinaï.
"Nous n'avons pas réussi à briser le sentiment d'encerclement. Nous essayons de tout contrôler mais cela ne fait pas disparaître le problème car même en Egypte, il y a beaucoup de ressentiment à notre encontre", constate Dan Rabinowitz, professeur de sociologie et d'anthropologie à l'université de Tel-Aviv.
Israël est de plus en plus replié à l'intérieur de frontières incertaines, retranché derrière la "clôture de sécurité" construite en Cisjordanie, obsédé par les risques d'attentats, de plus en plus coupé de ses voisins palestiniens. Quelque 64 % des Israéliens refusent de mettre les pieds dans un quartier arabe et 75 % d'entre eux sont favorables à un transfert des Palestiniens d'Israël de l'autre côté du "mur". Les colons de Cisjordanie s'enferment dans des ghettos auxquels ils accèdent par des routes qui leur sont réservées.
Israël est plus que jamais le pays de la peur, de l'inquiétude du lendemain, de "l'obsession sécuritaire", comme le dit Daniel Bensimon, journaliste au quotidien Haaretz. A tel point que les Palestiniens d'Israël comme Asad Ghanem, professeur de sciences politiques à l'université de Haïfa, prêche pour "sortir les Juifs d'Israël de ce cercle vicieux de la violence dans laquelle ils se sont enfermés" et qui provoque cette "sécurite aiguë".
Le poids croissant de l'appareil militaire, la multiplicité des moyens mis en oeuvre pour faire face aux menaces, la certitude d'être le plus fort contribuent à entretenir ce climat d'assiégé. Nadine Gordimer, écrivain sud-africain et prix Nobel de littérature, invitée à un festival des écrivains, a expliqué, le 13 mai à Jérusalem, que la seule solution était de parler à ses ennemis, "qu'il fallait tenir compte des réalités, des souffrances des Palestiniens pour que la paix ait une chance".
Certes, depuis trois ans, le nombre d'attentats a considérablement baissé. Mais la menace est toujours là et l'on ne cesse d'en parler même si la société juive israélienne a appris à la gérer. Vivant de plus en plus séparé des Palestiniens, ne cherchant pas à savoir ce qui se passe dans les territoires occupés et dans la bande de Gaza, le citoyen est de plus en plus persuadé que la paix n'est pas pour demain, même s'il la désire.
"Si elle vient, tant mieux, mais nous n'y croyions plus, fait remarquer Denis Charbit, professeur d'histoire à l'université ouverte de Tel-Aviv. Une sorte d'indifférence, d'autisme s'est développée. On ne se sent plus concernés."
L'Israélien a appris à vivre avec ses craintes et à absorber le conflit comme une donnée de base. Il est devenu fataliste. D'autant qu'il pense que la situation est pratiquement maîtrisée. "Le temps joue pour nous, estime ainsi Efraïm Inbar, professeur de sciences politiques à l'université Bar-Ilan de Tel-Aviv. Nous pouvons gérer sans difficulté cette situation au cours des dix prochaines années."
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Haaretz.com 14.05.200820h22
Gaza rocket hits Ashkelon mall; several people hurt
By The Associated Press
A rocket fired from the Gaza Strip, apparently a Katyusha-type rocket, exploded in a shopping center in the southern city of Ashkelon on Wednesday, wounding at least ten people.
According to preliminary reports, three of the injured were in serious condition, two were in moderate condition and at least eleven suffered minor wounds.
A woman and her young daughter were seriously wounded, along with another child, said Leah Malul of Barzilai Hospital in Ashkelon. The eight-year-old girl and the woman, both suffering from severe head trauma, were transferred to a hospital in central Israel for further treatment due to the seriousness of their condition.
Witnesses told Israeli radio stations that the rocket caused considerable damage. Rescue service director Eli Bean said at least two people were trapped under the rubble.
The rocket hit the third floor of the Hutzot mall. A clinic which takes up part of the floor took the brunt of the hit. A hospital official said two children were brought to the emergency room.
The Popular Front for the Liberation of Palestine-General Command said its fighters launched the rocket, one of an almost daily pattern of militant attacks from the Palestinian enclave.
Casualties have mounted recently from the daily rocket attacks by Palestinian militants on Israeli communities outside Gaza. Two Israeli civilians were killed during the last week.
de Michel Bôle-Richard, JÉRUSALEM CORRESPONDANT Le Monde 15.05.08
Le jour même où Israël fêtait ses soixante années d'existence en présence de George Bush, une roquette Katouchia palestinienne est tombée, mercredi 14 mai, sur un centre commercial à Ashkelon, au sud du pays, faisant quatorze blessés.
Alors que l'Etat juif a été créé pour assurer la sécurité du peuple juif, la peur est toujours un sentiment dominant au sein de la population. Les gouvernements qui se sont succédé ne sont pas parvenus à réduire cette anxiété.
Les habitants de Galilée sont encore marqués par les 4 000 roquettes tirées par le Hezbollah libanais pendant la guerre de l'été 2006. Ceux d'Ashkelon sont à la portée de celles tirées de la bande de Gaza. Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, ne cesse d'annoncer la disparition prochaine de l'Etat juif. Depuis 1948, date de la naissance d'Israël, 1 636 civils ont été tués au cours d'attentats, et 22 437 soldats ont péri dans les différents conflits qui se sont succédé.
Aujourd'hui, l'isolement du pays dans la région est toujours aussi fort, même si des relations diplomatiques ont été établies avec l'Egypte et la Jordanie. En fait, peu d'Israéliens se rendent dans ces deux pays depuis la deuxième Intifada, sinon quelques milliers de touristes dans le Sinaï.
"Nous n'avons pas réussi à briser le sentiment d'encerclement. Nous essayons de tout contrôler mais cela ne fait pas disparaître le problème car même en Egypte, il y a beaucoup de ressentiment à notre encontre", constate Dan Rabinowitz, professeur de sociologie et d'anthropologie à l'université de Tel-Aviv.
Israël est de plus en plus replié à l'intérieur de frontières incertaines, retranché derrière la "clôture de sécurité" construite en Cisjordanie, obsédé par les risques d'attentats, de plus en plus coupé de ses voisins palestiniens. Quelque 64 % des Israéliens refusent de mettre les pieds dans un quartier arabe et 75 % d'entre eux sont favorables à un transfert des Palestiniens d'Israël de l'autre côté du "mur". Les colons de Cisjordanie s'enferment dans des ghettos auxquels ils accèdent par des routes qui leur sont réservées.
Israël est plus que jamais le pays de la peur, de l'inquiétude du lendemain, de "l'obsession sécuritaire", comme le dit Daniel Bensimon, journaliste au quotidien Haaretz. A tel point que les Palestiniens d'Israël comme Asad Ghanem, professeur de sciences politiques à l'université de Haïfa, prêche pour "sortir les Juifs d'Israël de ce cercle vicieux de la violence dans laquelle ils se sont enfermés" et qui provoque cette "sécurite aiguë".
Le poids croissant de l'appareil militaire, la multiplicité des moyens mis en oeuvre pour faire face aux menaces, la certitude d'être le plus fort contribuent à entretenir ce climat d'assiégé. Nadine Gordimer, écrivain sud-africain et prix Nobel de littérature, invitée à un festival des écrivains, a expliqué, le 13 mai à Jérusalem, que la seule solution était de parler à ses ennemis, "qu'il fallait tenir compte des réalités, des souffrances des Palestiniens pour que la paix ait une chance".
Certes, depuis trois ans, le nombre d'attentats a considérablement baissé. Mais la menace est toujours là et l'on ne cesse d'en parler même si la société juive israélienne a appris à la gérer. Vivant de plus en plus séparé des Palestiniens, ne cherchant pas à savoir ce qui se passe dans les territoires occupés et dans la bande de Gaza, le citoyen est de plus en plus persuadé que la paix n'est pas pour demain, même s'il la désire.
"Si elle vient, tant mieux, mais nous n'y croyions plus, fait remarquer Denis Charbit, professeur d'histoire à l'université ouverte de Tel-Aviv. Une sorte d'indifférence, d'autisme s'est développée. On ne se sent plus concernés."
L'Israélien a appris à vivre avec ses craintes et à absorber le conflit comme une donnée de base. Il est devenu fataliste. D'autant qu'il pense que la situation est pratiquement maîtrisée. "Le temps joue pour nous, estime ainsi Efraïm Inbar, professeur de sciences politiques à l'université Bar-Ilan de Tel-Aviv. Nous pouvons gérer sans difficulté cette situation au cours des dix prochaines années."
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Haaretz.com 14.05.200820h22
Gaza rocket hits Ashkelon mall; several people hurt
By The Associated Press
A rocket fired from the Gaza Strip, apparently a Katyusha-type rocket, exploded in a shopping center in the southern city of Ashkelon on Wednesday, wounding at least ten people.
According to preliminary reports, three of the injured were in serious condition, two were in moderate condition and at least eleven suffered minor wounds.
A woman and her young daughter were seriously wounded, along with another child, said Leah Malul of Barzilai Hospital in Ashkelon. The eight-year-old girl and the woman, both suffering from severe head trauma, were transferred to a hospital in central Israel for further treatment due to the seriousness of their condition.
Witnesses told Israeli radio stations that the rocket caused considerable damage. Rescue service director Eli Bean said at least two people were trapped under the rubble.
The rocket hit the third floor of the Hutzot mall. A clinic which takes up part of the floor took the brunt of the hit. A hospital official said two children were brought to the emergency room.
The Popular Front for the Liberation of Palestine-General Command said its fighters launched the rocket, one of an almost daily pattern of militant attacks from the Palestinian enclave.
Casualties have mounted recently from the daily rocket attacks by Palestinian militants on Israeli communities outside Gaza. Two Israeli civilians were killed during the last week.
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Thursday, 15 May 2008
Egalite en France
Depuis 1920, une femme mariée en France, peut adhérer à un syndicat sans demander l'autorisation à son marie.
En 1945 les femmes françaises, exerceront le droit de vote pour la première fois.
En 1980, la première femme fut élue à l'Académie française (Marguerite Yourcenar- romancière).
En 1945 les femmes françaises, exerceront le droit de vote pour la première fois.
En 1980, la première femme fut élue à l'Académie française (Marguerite Yourcenar- romancière).
Sunday, 11 May 2008
"Tout critique d'Israel est interdite par des accusations d'antisemitisme"
"Israel est le seul Etat au monde dont les snipers abattent des fillettes a la sortie des ecoles"
"Frappante est la ressemblance entre le Reich qui s'assied sur la SDN en 1933 et l'Etat hebreu qui bafoue le droit international depuis 1967"
Les personalites qui ont signe un article dans le monde qui critique la commision de droit de l'home de l'ONU sont traités comme "thuriféraires d'Israel" d'Intelectuels organiques" "ils doivent se confondre d'admiration devant les geoles israeliennes, ou, grace a la loi religieuse, on s'interrompt de torturer durant le shabbat"
L'auteur de ces lignes publiees le 13.03.08 sur le site islamiste www.oumma.com, est Bruno Guigue, 46 ans, nommé en septembre 2007, sous-prefet de Saintes en France. Il est normalien, enarque et pere de 3 enfants. Il gravitera un temps dans le sillage du communiste Paul Verges, president du conseil régional de l'ile de la Reunion. Il y aussi animait une liste chevenementiste.
(Jean-Marc Leclerc, Le Figaro 21.03.2008)
"Frappante est la ressemblance entre le Reich qui s'assied sur la SDN en 1933 et l'Etat hebreu qui bafoue le droit international depuis 1967"
Les personalites qui ont signe un article dans le monde qui critique la commision de droit de l'home de l'ONU sont traités comme "thuriféraires d'Israel" d'Intelectuels organiques" "ils doivent se confondre d'admiration devant les geoles israeliennes, ou, grace a la loi religieuse, on s'interrompt de torturer durant le shabbat"
L'auteur de ces lignes publiees le 13.03.08 sur le site islamiste www.oumma.com, est Bruno Guigue, 46 ans, nommé en septembre 2007, sous-prefet de Saintes en France. Il est normalien, enarque et pere de 3 enfants. Il gravitera un temps dans le sillage du communiste Paul Verges, president du conseil régional de l'ile de la Reunion. Il y aussi animait une liste chevenementiste.
(Jean-Marc Leclerc, Le Figaro 21.03.2008)
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Saturday, 10 May 2008
Le plus prestigieux prix de la presse francais a mis a l'honneur Gaza
L'édition 2008 du prix Albert-Londres, le plus prestigieux de la presse française, a mis à l'honneur Gaza. Que ce soit en presse écrite ou dans la catégorie "audiovisuel", le jury a récompensé, 10 mai 2008 à Dakar, des journalistes pour leur traitement de la situation en Palestine.
Dans la catégorie "presse écrite", le journaliste indépendant Benjamin Barthe a été recompensé pour ses articles, essentiellement consacrés à Gaza, publiés dans Le Monde(...)
Dans la catégorie "presse écrite", le journaliste indépendant Benjamin Barthe a été recompensé pour ses articles, essentiellement consacrés à Gaza, publiés dans Le Monde(...)
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juif, juif, juif, juif, juif,juif...lemonde...lemonde...lemonde
"THE JEWS' FAULT" - according to Le Monde, the main french newspaper
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Barack Obama et le "vote juif": l'ère du soupçon
LE MONDE | 03.05.2008 Sylvain Cypel YORK CORRESPONDANT
L'image de Barack Obama est-elle ternie dans l'électorat juif américain au point de lui faire perdre l'investiture du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis ? La question a rebondi après l'affaire Jeremiah Wright. Le sénateur de l'Illinois a rompu avec son révérend, mais ses relations passées avec un homme favorable aux Palestiniens et qui défend le mouvement noir Nation of Islam sont venues confirmer, pour nombre de juifs américains, des craintes sourdes alimentées par des cercles pour lesquels sa présidence serait "mauvaise pour les juifs et Israël".
"J'ai commencé à recevoir des courriels en janvier" explique J. J. Goldberg, éditeur du vieux journal juif de New York The Forward: tous clamaient que Barack Obama serait un "musulman caché" et que son "agenda" politique viserait à faire disparaître Israël. Des messages évoquaient un nommé "Barack Osama"... La campagne a pris une telle ampleur que, le 19 janvier, 7 des 13 sénateurs juifs américains ont, dans une "Lettre ouverte à la communauté juive", condamné ces "attaques ignominieuses".
Mais la campagne s'est poursuivie, relayée de manière plus sophistiquée par des intellectuels juifs ultraconservateurs. Elle vise beaucoup l'entourage du candidat, en particulier Zbignew Brzezinski, ex-conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter, qui a pris le parti des auteurs d'un ouvrage critiquant l'influence du "lobby pro-israélien" (dit "Aipac") à Washington, et Robert Malley, ex-conseiller du président Bill Clinton sur le Proche-Orient, favorable à une négociation avec le Hamas palestinien. De fait, la plupart de ceux qui ont soutenu les efforts de paix des administrations Carter et Clinton au Proche-Orient se retrouvent du côté de M. Obama, mais aussi d'autres, plus vivement critiques de la politique israélienne.
Barack Obama a le soutien de nombreux intellectuels juifs, de financiers tel George Soros, de célébrités comme Steven Spielberg. Son porte-parole, David Axelrod, est également juif. Mais il a eu beau expliquer qu'il connaît "à peine" MM. Brzezinski et Malley et que son conseiller sur le Proche-Orient est Dennis Ross, un homme très proche de l'Aipac, jurer de son "inébranlable engagement pour la sécurité d'Israël", assurer qu'il ne "négociera pas avec le Hamas", désormais, dit M. Goldberg, "pour une partie de la communauté juive américaine, sa bonne foi est contestée".
L'ère du soupçon s'est ouverte. Chaque fois, un nouveau spectre surgit, comme cette déclaration de 2007 où M. Obama affirmait qu'"aucun peuple n'a récemment autant souffert" que les Palestiniens. Il explique qu'on "tronque" ses propos, peu importe, on ne retient qu'eux. Pour caractériser l'état d'esprit auquel il se heurte, M. Goldberg cite une plaisanterie juive : "C'est un télégramme qui dit: "Commencez à vous inquiéter, détails suivent...""
Ses adversaires se chargent d'alimenter cette défiance. Le 25 avril, le candidat républicain John McCain a qualifié M. Obama de "candidat préféré du Hamas". L'équipe d'Hillary Clinton, sa concurrente démocrate, distribue les pamphlets d'Ed Lasky, un ultra-conservateur qui a consacré 10 de ses 25 dernières chroniques dans American Thinker au seul thème d'Obama et Israël. Lorsque ce dernier explique qu'il entend "combler le fossé croissant entre les musulmans et l'Occident", Daphna Ziman, conseillère de Mme Clinton, se dit "horrifiée" : "Il n'affirme pas le droit d'Israël à exister."
Quel peut-être l'impact de ce "buzz" ? "Si l'on agrège les facteurs richesse, éducation, plus un regard sur le monde fondé sur la peur d'un regain d'antisémitisme", explique Allan Silver, socio-politologue à l'université Columbia, l'électorat juif "devrait être républicain ; or il reste massivement démocrate". Selon la dernière étude annuelle de l'American Jewish Committee (décembre 2007), 58 % des juifs américains penchent du côté démocrate contre 15 % vers les républicains ; 67 % (contre 27 %) jugent aujourd'hui que leur pays n'aurait pas dû envahir l'Irak.
Cet électorat est aussi particulièrement âgé et vote massivement. Comparé aux Noirs américains, cinq fois plus nombreux mais plus jeunes et qui votent une fois et demi moins que la moyenne, le "vote juif" compte presque autant. Or ces électeurs juifs sont concentrés dans neuf Etats. Et le système électoral fait que le vainqueur dans un Etat rafle tous ses "grands électeurs" à l'élection présidentielle. Electoralement, estime M. Goldberg, 30 % de cet électorat "fluctuant", soit 1,2 million de voix, peuvent faire la différence dans certains Etats.
Ces électeurs sont-ils sensibles au facteur racial ? Question délicate... En 1945 s'était formée la Coalition noire-juive contre le racisme. Elle a commencé de se désagréger à la fin des années 1960, avec l'émergence d'un mouvement identitaire noir incluant des tendances antisémites.
Depuis, avec la référence croissante "Noirs américains-Tiers-mondisme" et l'idée qu'"antisionisme égale antisémitisme", nombre de juifs ont développé vis-à-vis des Noirs des sentiments de crainte, sinon d'hostilité, expliquent MM. Goldberg et Silver. "Candidat noir", M. Obama en souffre.
Jusqu'ici, lors des primaires démocrates, 54 % des juifs ont voté Hillary Clinton et 44 % Barack Obama. Il a emporté leurs suffrages dans le Massachusetts et le Connecticut, sa rivale à New York, dans le New Jersey et en Pennsylvanie. Ils ont fait jeu égal en Californie.
La crainte de perdre des voix juives lors de l'élection présidentielle si M. Obama est désigné pourrait amener certains "grands électeurs" démocrates à choisir Mme Clinton lors de la Convention. Car si le sénateur de l'Illinois était investi, un nombre difficilement quantifiable d'électeurs juifs basculerait en faveur de John McCain.
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Barack Obama et le "vote juif": l'ère du soupçon
LE MONDE | 03.05.2008 Sylvain Cypel YORK CORRESPONDANT
L'image de Barack Obama est-elle ternie dans l'électorat juif américain au point de lui faire perdre l'investiture du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis ? La question a rebondi après l'affaire Jeremiah Wright. Le sénateur de l'Illinois a rompu avec son révérend, mais ses relations passées avec un homme favorable aux Palestiniens et qui défend le mouvement noir Nation of Islam sont venues confirmer, pour nombre de juifs américains, des craintes sourdes alimentées par des cercles pour lesquels sa présidence serait "mauvaise pour les juifs et Israël".
"J'ai commencé à recevoir des courriels en janvier" explique J. J. Goldberg, éditeur du vieux journal juif de New York The Forward: tous clamaient que Barack Obama serait un "musulman caché" et que son "agenda" politique viserait à faire disparaître Israël. Des messages évoquaient un nommé "Barack Osama"... La campagne a pris une telle ampleur que, le 19 janvier, 7 des 13 sénateurs juifs américains ont, dans une "Lettre ouverte à la communauté juive", condamné ces "attaques ignominieuses".
Mais la campagne s'est poursuivie, relayée de manière plus sophistiquée par des intellectuels juifs ultraconservateurs. Elle vise beaucoup l'entourage du candidat, en particulier Zbignew Brzezinski, ex-conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter, qui a pris le parti des auteurs d'un ouvrage critiquant l'influence du "lobby pro-israélien" (dit "Aipac") à Washington, et Robert Malley, ex-conseiller du président Bill Clinton sur le Proche-Orient, favorable à une négociation avec le Hamas palestinien. De fait, la plupart de ceux qui ont soutenu les efforts de paix des administrations Carter et Clinton au Proche-Orient se retrouvent du côté de M. Obama, mais aussi d'autres, plus vivement critiques de la politique israélienne.
Barack Obama a le soutien de nombreux intellectuels juifs, de financiers tel George Soros, de célébrités comme Steven Spielberg. Son porte-parole, David Axelrod, est également juif. Mais il a eu beau expliquer qu'il connaît "à peine" MM. Brzezinski et Malley et que son conseiller sur le Proche-Orient est Dennis Ross, un homme très proche de l'Aipac, jurer de son "inébranlable engagement pour la sécurité d'Israël", assurer qu'il ne "négociera pas avec le Hamas", désormais, dit M. Goldberg, "pour une partie de la communauté juive américaine, sa bonne foi est contestée".
L'ère du soupçon s'est ouverte. Chaque fois, un nouveau spectre surgit, comme cette déclaration de 2007 où M. Obama affirmait qu'"aucun peuple n'a récemment autant souffert" que les Palestiniens. Il explique qu'on "tronque" ses propos, peu importe, on ne retient qu'eux. Pour caractériser l'état d'esprit auquel il se heurte, M. Goldberg cite une plaisanterie juive : "C'est un télégramme qui dit: "Commencez à vous inquiéter, détails suivent...""
Ses adversaires se chargent d'alimenter cette défiance. Le 25 avril, le candidat républicain John McCain a qualifié M. Obama de "candidat préféré du Hamas". L'équipe d'Hillary Clinton, sa concurrente démocrate, distribue les pamphlets d'Ed Lasky, un ultra-conservateur qui a consacré 10 de ses 25 dernières chroniques dans American Thinker au seul thème d'Obama et Israël. Lorsque ce dernier explique qu'il entend "combler le fossé croissant entre les musulmans et l'Occident", Daphna Ziman, conseillère de Mme Clinton, se dit "horrifiée" : "Il n'affirme pas le droit d'Israël à exister."
Quel peut-être l'impact de ce "buzz" ? "Si l'on agrège les facteurs richesse, éducation, plus un regard sur le monde fondé sur la peur d'un regain d'antisémitisme", explique Allan Silver, socio-politologue à l'université Columbia, l'électorat juif "devrait être républicain ; or il reste massivement démocrate". Selon la dernière étude annuelle de l'American Jewish Committee (décembre 2007), 58 % des juifs américains penchent du côté démocrate contre 15 % vers les républicains ; 67 % (contre 27 %) jugent aujourd'hui que leur pays n'aurait pas dû envahir l'Irak.
Cet électorat est aussi particulièrement âgé et vote massivement. Comparé aux Noirs américains, cinq fois plus nombreux mais plus jeunes et qui votent une fois et demi moins que la moyenne, le "vote juif" compte presque autant. Or ces électeurs juifs sont concentrés dans neuf Etats. Et le système électoral fait que le vainqueur dans un Etat rafle tous ses "grands électeurs" à l'élection présidentielle. Electoralement, estime M. Goldberg, 30 % de cet électorat "fluctuant", soit 1,2 million de voix, peuvent faire la différence dans certains Etats.
Ces électeurs sont-ils sensibles au facteur racial ? Question délicate... En 1945 s'était formée la Coalition noire-juive contre le racisme. Elle a commencé de se désagréger à la fin des années 1960, avec l'émergence d'un mouvement identitaire noir incluant des tendances antisémites.
Depuis, avec la référence croissante "Noirs américains-Tiers-mondisme" et l'idée qu'"antisionisme égale antisémitisme", nombre de juifs ont développé vis-à-vis des Noirs des sentiments de crainte, sinon d'hostilité, expliquent MM. Goldberg et Silver. "Candidat noir", M. Obama en souffre.
Jusqu'ici, lors des primaires démocrates, 54 % des juifs ont voté Hillary Clinton et 44 % Barack Obama. Il a emporté leurs suffrages dans le Massachusetts et le Connecticut, sa rivale à New York, dans le New Jersey et en Pennsylvanie. Ils ont fait jeu égal en Californie.
La crainte de perdre des voix juives lors de l'élection présidentielle si M. Obama est désigné pourrait amener certains "grands électeurs" démocrates à choisir Mme Clinton lors de la Convention. Car si le sénateur de l'Illinois était investi, un nombre difficilement quantifiable d'électeurs juifs basculerait en faveur de John McCain.
Friday, 9 May 2008
"A state of all its citizens" in the middle east
Pro-government blindfolded by Hezbollah fighters after clashes in an office in Beirut.
(REUTERS/Issam Kobeisy, 09.05.2008)
(REUTERS/Issam Kobeisy, 09.05.2008)
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Les sympathisants socialistes soutienent toujours et malgre tout, Segolene
Selon un sondage CSA, 54% des sympathisants socialistes souhaitent que l'ex-candidate à la présidentielle Segolene Royale prenne la tête du parti socialist.
(NOUVELOBS.COM 09.05.2008)
(NOUVELOBS.COM 09.05.2008)
Ségolène Royal agenouillée et priant dans une eglise
Ségolène Royal a décide d’assigner en référé Paris-Match, pour «atteinte au droit à l’image et à l’intimité de la vie privé» (…). En cause, deux photographies prises en Italie publiés dans l’édition du 18 avril 2008. L’une montre la dirigeante socialiste devant une église. Sur l’autre, plus petite, en médaillon, on voit Ségolène Royal de dos, agenouillée et priant. (Libe 09.05.2008)
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Ségolène Royal condamnée - sa reaction et celle de medias
Au terme d'une dizaine d'années de procédure, Ségolène Royal avait en effet été condamnée en appel le 10 avril 2008 à verser plusieurs mois de salaires impayés à deux anciennes attachées parlementaires. (LCI 08.05.2008)
Le président Sarkozy accuse la presse notamment de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal. (…) «Quand on pense que notre porte-parole (Frédéric Lefebvre) fait un communiqué sur Royal qui n’est pas repris par l’AFP… Imaginez si j’avais eu un problème de droit social! La gauche aurait demandé ma démission»(…) (Libe 07.05.2008)
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin: "Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions (...). Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est la faute majeure". (LCI 08.05.2008)
Mme Royal: "Pendant dix ans, ils m'ont pourchassée devant les tribunaux. Ils ont refusé tout arrangement amiable parce que leur objectif c'était précisément de voir une décision de justice tomber par rapport à un vide juridique qui existait"(…) "C'est un guet-apens judiciaire"(…) elle à son tour a mis en cause Nicolas Sarkozy "sur la façon qui lui a permis d'aller voter aux élections municipales alors qu'il n'était pas inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre". "Ca, c'est un faux en écriture publique très grave", souhaitant que le chef de l'Etat "s'en explique". (LCI 25.04.2008)
Mme Royal: Dans ce dossier, il s'agit d'"une assistante parlementaire qui travaille aujourd'hui pour l'UMP" et qui "n'a pas eu un seul jour de chômage, ni un seul jour de précarité". (AFP 9 mai2008)
Ségolène va se pourvoir en cassation du jugement prononcé le 10 avril 2008 par la cour d'appel de Rennes. (LCI 25.04.2008)
L'avocat de Ségolène Royal a annoncé le prochain dépôt d'une plainte pour diffamation contre l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui avait accusé la présidente de Poitou-Charentes de "délinquance sociale" (LCI 08.05.2008)
Le président Sarkozy accuse la presse notamment de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal. (…) «Quand on pense que notre porte-parole (Frédéric Lefebvre) fait un communiqué sur Royal qui n’est pas repris par l’AFP… Imaginez si j’avais eu un problème de droit social! La gauche aurait demandé ma démission»(…) (Libe 07.05.2008)
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin: "Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions (...). Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est la faute majeure". (LCI 08.05.2008)
Mme Royal: "Pendant dix ans, ils m'ont pourchassée devant les tribunaux. Ils ont refusé tout arrangement amiable parce que leur objectif c'était précisément de voir une décision de justice tomber par rapport à un vide juridique qui existait"(…) "C'est un guet-apens judiciaire"(…) elle à son tour a mis en cause Nicolas Sarkozy "sur la façon qui lui a permis d'aller voter aux élections municipales alors qu'il n'était pas inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre". "Ca, c'est un faux en écriture publique très grave", souhaitant que le chef de l'Etat "s'en explique". (LCI 25.04.2008)
Mme Royal: Dans ce dossier, il s'agit d'"une assistante parlementaire qui travaille aujourd'hui pour l'UMP" et qui "n'a pas eu un seul jour de chômage, ni un seul jour de précarité". (AFP 9 mai2008)
Ségolène va se pourvoir en cassation du jugement prononcé le 10 avril 2008 par la cour d'appel de Rennes. (LCI 25.04.2008)
L'avocat de Ségolène Royal a annoncé le prochain dépôt d'une plainte pour diffamation contre l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui avait accusé la présidente de Poitou-Charentes de "délinquance sociale" (LCI 08.05.2008)
Monday, 5 May 2008
Le comportement d'un sous prefet en France
Selon son récit, Pierre-Damien Kitenge (un vigile) avait été appelé samedi dernier par un caissier du magasin Carrefour de Bercy 2, dans le Val-de-Marne, pour les vérifications d'usage d'un paiement par chèque effectué par Gautier Béranger (un sous-préfet).
"Quand le caissier m'a appelé, il m'a tendu le chèque et la pièce d'identité du client. Aussitôt le client a pété un câble. 'Qu'est-ce que c'est cette histoire, sale noir, vous n'avez pas à toucher mes papiers. Vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Vous pouvez mettre une croix sur votre carrière. Retournez chez vous, je vais vous prouver qui je suis', a-t-il raconté sur RTL.
"J'ai gardé mon sang froid. J'ai dit 'Monsieur, je ne sais pas qui vous êtes' et là il a mis sa main dans la poche, il a sorti une carte de visite, il m'a montré la carte sur laquelle il est marqué 'Directeur du cabinet, ministère de l'Intégration, identité nationale'", a-t-il poursuivi.
"Il m'a dit 'Vous allez voir Monsieur, vous allez vous trouver au chômage avec toute votre famille. Vous ignorez qui je suis, je suis un homme influent et je vais voir le directeur du magasin'".
En revanche, selon Gautier Béranger, la procédure de vérification d'identité en vue d'un paiement par chèque supérieur à 250 euros "n'a donné lieu à aucune difficulté particulière." Il reconnait cependant que le chef de sécurité du magasin a pris connaissance de sa carte de visite sur laquelle sont indiquées ses coordonnées au ministère.
"Si ces faits s'avèrent exacts, ce qui au vu des témoignages est plus que probable, il n'est pas possible d'envisager le maintien de ce fonctionnaire dans ses attributions actuelles", a déclaré Dominique Sopo le présidentde SOS Racisme dans un communiqué.
(Reuters 02.05.2008)
Pierre-Damien Kitenge a fait état d'un climat tendu autour de cette affaire, évoquant des pressions de la direction du magasin pour qu'il retire sa plainte et que des employés présents ne témoignent pas en sa faveur. Il a aussi fait état de "trois ou quatre" appels anonymes de menaces et d'un courrier en recommandé de son employeur.
(AFP 02.05.2008)
"Quand le caissier m'a appelé, il m'a tendu le chèque et la pièce d'identité du client. Aussitôt le client a pété un câble. 'Qu'est-ce que c'est cette histoire, sale noir, vous n'avez pas à toucher mes papiers. Vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Vous pouvez mettre une croix sur votre carrière. Retournez chez vous, je vais vous prouver qui je suis', a-t-il raconté sur RTL.
"J'ai gardé mon sang froid. J'ai dit 'Monsieur, je ne sais pas qui vous êtes' et là il a mis sa main dans la poche, il a sorti une carte de visite, il m'a montré la carte sur laquelle il est marqué 'Directeur du cabinet, ministère de l'Intégration, identité nationale'", a-t-il poursuivi.
"Il m'a dit 'Vous allez voir Monsieur, vous allez vous trouver au chômage avec toute votre famille. Vous ignorez qui je suis, je suis un homme influent et je vais voir le directeur du magasin'".
En revanche, selon Gautier Béranger, la procédure de vérification d'identité en vue d'un paiement par chèque supérieur à 250 euros "n'a donné lieu à aucune difficulté particulière." Il reconnait cependant que le chef de sécurité du magasin a pris connaissance de sa carte de visite sur laquelle sont indiquées ses coordonnées au ministère.
"Si ces faits s'avèrent exacts, ce qui au vu des témoignages est plus que probable, il n'est pas possible d'envisager le maintien de ce fonctionnaire dans ses attributions actuelles", a déclaré Dominique Sopo le présidentde SOS Racisme dans un communiqué.
(Reuters 02.05.2008)
Pierre-Damien Kitenge a fait état d'un climat tendu autour de cette affaire, évoquant des pressions de la direction du magasin pour qu'il retire sa plainte et que des employés présents ne témoignent pas en sa faveur. Il a aussi fait état de "trois ou quatre" appels anonymes de menaces et d'un courrier en recommandé de son employeur.
(AFP 02.05.2008)
Une femme de 63 ans mortellement poignardée dans le 19 arrondissement Paris
Une femme de 63 ans a été mortellement poignardée cet après-midi à Paris par un homme qui voulait lui voler son sac à main. Elle a été agressée vers 16 heures alors qu'elle marchait rue de L'Encheval dans le 19e arrondissement, non loin du parc des Buttes-Chaumont.
(www.leparisien.fr 22.04.2008)
(www.leparisien.fr 22.04.2008)
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Sunday, 4 May 2008
Bertrand Delanoë soutient Ken Livingstone
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a apporté samedi à Londres son soutien à son homologue londonien Ken Livingstone qui brigue un troisième mandat.
"M. Livingstone est un bon maire de Londres et c'est un homme pour lequel j'ai de l'amitié personnelle"(...) "Je crois que Londres a besoin d'un maire sérieux"(...)
a dit M. Delanoë.
(AFP 26.04.2008)
_________________________________
Qui est Ken Livingstone?
Dans son Rapport 2004 le Le Centre Simon Wiesenthal a protesté contre l'affiche discriminatoire du maire de Londres, Ken Livingstone, intitulée "Croyance" pour son exclusion du Judaïsme d'entre les communautés de foi britanniques.
Ken Livingstone n’a pas hésité à qualifier George Bush de «président américain le plus corrompu depuis Harding dans les années 1920» avant sa visite à Londres en 2004. En revanche, il accueillait à bras ouverts l’imam égyptien Youssef al-Qardaoui, connu pour son apologie des attaques suicide et ses positions antisémites. (www.valeursactuelles.com 25.04.2008)
En février 2005, Ken Livingstone, maire de Londres, avait comparé Oliver Finegold, journaliste juif à l’Evening Standard, à un garde de camp de concentration nazi! Celui-ci tentait simplement de l’interviewer lors d’une réception. Les membres de l’Adjucation Panel, organisme chargé de surveiller le comportement des élus locaux, ont rendu leur décision en février 2006: ils réclament la suspension du maire pendant quatre semaines. (www.upjf.org)
En juillet 2005, quelques jours après les attentats commis par des islamistes à Londres, Ken Livingstone comparait le Likoud au Hamas. (www.upjf.org)
En 2007, 27 jeunes Londoniens ont été assassinés en pleine rue par arme à feu ou à coups de couteau. (www.valeursactuelles.com 25.04.2008)
Ken Livingstone dirige la capitale britannique depuis 2000. Surnomé "Ken le rouge" pour ses sympathies marxistes.(EuroNews 29.04.2008)
Selon Boris Johnson, à l'époque où Livingston était rédacteur en chef du labour Herald, il avait "publié des caricatures antisémites contre l'avis de ses collègues".
(EuroNews 29.04.2008)
Qaradawi-Livingstone kiss
"M. Livingstone est un bon maire de Londres et c'est un homme pour lequel j'ai de l'amitié personnelle"(...) "Je crois que Londres a besoin d'un maire sérieux"(...)
a dit M. Delanoë.
(AFP 26.04.2008)
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Qui est Ken Livingstone?
Dans son Rapport 2004 le Le Centre Simon Wiesenthal a protesté contre l'affiche discriminatoire du maire de Londres, Ken Livingstone, intitulée "Croyance" pour son exclusion du Judaïsme d'entre les communautés de foi britanniques.
Ken Livingstone n’a pas hésité à qualifier George Bush de «président américain le plus corrompu depuis Harding dans les années 1920» avant sa visite à Londres en 2004. En revanche, il accueillait à bras ouverts l’imam égyptien Youssef al-Qardaoui, connu pour son apologie des attaques suicide et ses positions antisémites. (www.valeursactuelles.com 25.04.2008)
En février 2005, Ken Livingstone, maire de Londres, avait comparé Oliver Finegold, journaliste juif à l’Evening Standard, à un garde de camp de concentration nazi! Celui-ci tentait simplement de l’interviewer lors d’une réception. Les membres de l’Adjucation Panel, organisme chargé de surveiller le comportement des élus locaux, ont rendu leur décision en février 2006: ils réclament la suspension du maire pendant quatre semaines. (www.upjf.org)
En juillet 2005, quelques jours après les attentats commis par des islamistes à Londres, Ken Livingstone comparait le Likoud au Hamas. (www.upjf.org)
En 2007, 27 jeunes Londoniens ont été assassinés en pleine rue par arme à feu ou à coups de couteau. (www.valeursactuelles.com 25.04.2008)
Ken Livingstone dirige la capitale britannique depuis 2000. Surnomé "Ken le rouge" pour ses sympathies marxistes.(EuroNews 29.04.2008)
Selon Boris Johnson, à l'époque où Livingston était rédacteur en chef du labour Herald, il avait "publié des caricatures antisémites contre l'avis de ses collègues".
(EuroNews 29.04.2008)
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