A la suite de un brillant reportage, y a-t-il encore des Français qui n'auraient pas compris que les juifs sont de plus en plus nombreux, de plus en plus agressifs, et de plus en plus renfermés sur eux-mêmes? Vous croyez que j'exagère ? Je viens de suivre le 20h sur France 2 [23 juin 2008]:
"La victime a déjà eu affaire à la police pour violence dans le cadre d'une manifestation" (voix off). Message clair: ce n'est pas un gamin de 17 ans qui a été lâchement massacré, mais un quasi-repris de justice.
"La tension qui couve entre les différentes bandes communautaires (Pujadas)": toujours la même hystérie pour représenter les juifs dans la situation de ceux qui les attaquent.
"J'ai pu constater des tensions entre bandes de la communauté juive et jeunes issus de l'immigration" (Roger Madec, maire PS du XIXème): voilà un propos équilibré et de circonstance, bravo, monsieur le Maire !
"Devant les lieux de l'altercation, certains tentent, aujourd’hui, de calmer les esprits" (voix off), suivi de l’interview d'une mère de famille musulmane qui rassure les téléspectateurs: "Je travaille avec des juifs, je n'ai pas de problème !". Message encore plus clair: bonne nouvelle, tous les juifs ne sont pas agressifs; et ce sont les musulmans qui calment les esprits.
"L'imposante école juive, surveillée par des caméras et par la police" (voix off): notre propension à protéger nos enfants est visiblement scandaleuse.
"Depuis 10 ans la population juive ne cesse d'augmenter" (voix off): ça c'est un scoop digne de Charles Enderlin, c'est la population juive qui est en augmentation !
"Les élèves juifs ont déserté l'école publique, le repli communautaire est parfois critiqué" (voix off): le choix des mots en dit long.
(Patrick van Straaten 24.06.08)
Thursday, 26 June 2008
Monday, 23 June 2008
La violence contre les juifs transformé en "bagarres intercommunautaire et luttes pour le contrôle du territoire"
Un jeune homme de 17 ans de confession juive a été agressé samedi soir vers 20 heures à Paris dans le quartier des Buttes Chaumont. Frappé à la tête il a été hospitalisé. Le jeune (Rudy) aurait été agressé "à coups de barres de fer par un groupe de six ou sept jeunes", selon le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme. La victime est dans un "état stationnaire". L’Assistance-publique-Hôpitaux de Paris estime que le "pronostic est réservé".
(www.france-info.com 23.06.08)
Selon Anne Lamotte journaliste de France info:
«(…) Rudy connu des service de police, il a le profil des jeunes qui appartient aux bandes sévissant autour de parc des buttes-chaumont, ce c’est que nous révèle une source policière. Des bandes qui s’affrontent régulièrement. Quelques heures avant l’agression de Rudy, une bagarre avait d’ailleurs éclaté pres de la mairie de 19eme, d’un cote de jeunes de confession juive, de jeunes d’origine africainne (…)»
(Anne Lamotte, France Info lundi 23.06.08)
____________________________________
(...)Les récits sur les circonstances de l'agression et sur son caractère antisémite divergent. Les associations confessionnelles juives parlent d'une agression antisémite d'une personne isolée.
Au contraire, des sources policières qui n'ont pas souhaité être identifiées évoquent un scénario différent, celui d'un passage à tabac consécutif à plusieurs échauffourées entre groupes de jeunes gens juifs et d'origine africaine.
Selon la première version, l'adolescent qui marchait rue Petit, dans le 19e arrondissement, aurait croisé par hasard le chemin d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens d'origine africaine et aurait été pris à partie par plusieurs d'entre eux, avant d'être roué de coups. Toujours selon cette première version, le jeune homme aurait été identifié comme juif parce qu'il portait une kippa, disent les associations et son père, interrogé sur RTL. Selon la seconde version, l'agression serait à replacer dans le contexte d'"escarmouches" entre groupes de jeunes gens juifs et nord-africains, dont l'une se serait produite juste avant les faits.
TENSIONS INTERCOMMUNAUTAIRES
(...)L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA)
soulignent que le parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement, est le théâtre habituel de bagarres ou d'invectives opposant des groupes de jeunes de la communauté juive à des jeunes d'origine africaine ou maghrébine.
SOS-Racisme parle dans un communiqué de "luttes pour le contrôle du territoire de la zone des Buttes-Chaumont qui sont devenues malheureusement monnaie courante".
Roger Madec, le maire PS du 19e arrondissement a Paris parle de "tension intercommunautaire très forte".
(LEMONDE.FR avec AFP et Reuters 22.06.08)
_________________________________
(...)Pour le procureur de la République, Jean-Claude Marin (...) «Il s’agit d’une série d'affrontements de type communautaire entre bandes(…)On est sur un petit territoire et les luttes de territoire se fondent sur les communautés», a résumé le procureur, évoquant un «antisémitisme par incidence».
(d'après afp, LIBERATION.FR 25.06.2008)
(www.france-info.com 23.06.08)
Selon Anne Lamotte journaliste de France info:
«(…) Rudy connu des service de police, il a le profil des jeunes qui appartient aux bandes sévissant autour de parc des buttes-chaumont, ce c’est que nous révèle une source policière. Des bandes qui s’affrontent régulièrement. Quelques heures avant l’agression de Rudy, une bagarre avait d’ailleurs éclaté pres de la mairie de 19eme, d’un cote de jeunes de confession juive, de jeunes d’origine africainne (…)»
(Anne Lamotte, France Info lundi 23.06.08)
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(...)Les récits sur les circonstances de l'agression et sur son caractère antisémite divergent. Les associations confessionnelles juives parlent d'une agression antisémite d'une personne isolée.
Au contraire, des sources policières qui n'ont pas souhaité être identifiées évoquent un scénario différent, celui d'un passage à tabac consécutif à plusieurs échauffourées entre groupes de jeunes gens juifs et d'origine africaine.
Selon la première version, l'adolescent qui marchait rue Petit, dans le 19e arrondissement, aurait croisé par hasard le chemin d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens d'origine africaine et aurait été pris à partie par plusieurs d'entre eux, avant d'être roué de coups. Toujours selon cette première version, le jeune homme aurait été identifié comme juif parce qu'il portait une kippa, disent les associations et son père, interrogé sur RTL. Selon la seconde version, l'agression serait à replacer dans le contexte d'"escarmouches" entre groupes de jeunes gens juifs et nord-africains, dont l'une se serait produite juste avant les faits.
TENSIONS INTERCOMMUNAUTAIRES
(...)L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA)
soulignent que le parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement, est le théâtre habituel de bagarres ou d'invectives opposant des groupes de jeunes de la communauté juive à des jeunes d'origine africaine ou maghrébine.
SOS-Racisme parle dans un communiqué de "luttes pour le contrôle du territoire de la zone des Buttes-Chaumont qui sont devenues malheureusement monnaie courante".
Roger Madec, le maire PS du 19e arrondissement a Paris parle de "tension intercommunautaire très forte".
(LEMONDE.FR avec AFP et Reuters 22.06.08)
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(...)Pour le procureur de la République, Jean-Claude Marin (...) «Il s’agit d’une série d'affrontements de type communautaire entre bandes(…)On est sur un petit territoire et les luttes de territoire se fondent sur les communautés», a résumé le procureur, évoquant un «antisémitisme par incidence».
(d'après afp, LIBERATION.FR 25.06.2008)
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Saturday, 21 June 2008
Peut on faire de Journalisme en etant envoye special a Gaza?
Le Figaro affirme que seuls des fournitures « humanitaires » passent par les tunnels car, selon lui, les miliciens du Hamas veillent à ce qu’aucune arme n’y transite, puisqu’ils ont « rétabli l’ordre » depuis leur prise de pouvoir.
Au moment même où Le Figaro publiie cet article, la BBC d’une part, sur son site Web, le Washington Post d’autre part, publiaient des reportages sur ce qui se passe réellement dans les tunnels de Gaza. On peut y lire que les armes font partie de ce trafic, sans compter les tunnels réservés au Hamas où ce sont des rockets qui passent.
____________________________
Selon envoyé spécial Le Figaro à Rafah, Patrick Saint-Paul 13.06.2008:
plus de 350 souterrains ont été creusés pour échapper au blocus d'Israël et importer des denrées d'Égypte.
À Rafah, tout vient d'Égypte : chocolat, coca, médicaments, ordinateurs, moteurs, pièces détachées, huile, sucre, houmos, conserves, cigarettes…(...)
L'importation de drogue, d'alcool, d'armes et de personnes est interdite», explique le surveillant barbu(...)Cependant, ces marchandises ne représentent qu'une goutte d'eau par rapport aux besoins de la bande de Gaza. «Depuis que le Hamas est au pouvoir, nous manquons de tout : nourriture, essence, eau potable, médicaments, explique Samir, un commerçant.(...) La survie est devenue notre préoccupation quotidienne. La règle la plus importante est de ne jamais tomber malade. Faute de médicaments et de soins médicaux efficaces, la moindre maladie peut vous emporter.»
Le rôle du Hamas se réduit à gérer les pénuries. Ainsi, le gouvernement des islamistes distribue depuis deux mois des tickets de rationnement, indispensables pour obtenir quelques litres de carburant à la pompe. La seule réussite à l'actif du Hamas est d'avoir déjoué les pronostics en ramenant l'ordre et la sécurité à Gaza, où les bandes armées mafieuses faisaient la loi.
__________________________________________
Selon Griff Witte, Washington Post Foreign Service, 18.06.2008:
Hamas, Smugglers Profit Off Gaza Tunnels
Deep beneath the sands of the Gaza border town of Rafah, Abu Mosab is making a fortune as blue jeans, candy bars, cigarettes, shoes, refrigerator parts, gasoline and generic Viagra pass through his subterranean tunnel. Hamas imposes stiff taxes on the tons of contraband that flow beneath the border each night, collecting revenue to fill its own coffers. Hamas also gets to decide who receives scarce supplies, allowing it to consolidate its authority. All the while, the group has used the tunnels to ensure a steady supply of weapons to use in its attacks against Israel.
Selon Paul Martin, BBC, Gaza 14.06.2008 :
A Trip Down Gaza's Deadly Tunnels
Again and again the Gaza Strip is described as a prison.
Israel controls access, and thanks to its long-running confrontation with groups like Hamas, it has made it near impossible for Gazans to come and go from the tiny strip of territory.
But there is a very unofficial and well-known way in and out - the tunnels.
The network is dug deep into the soft sand and runs under the border with Egypt.
They are used to smuggle in everything from cigarettes to food to weapons.
Selon Nidal al-Mughrabi, Reuters 20.06.08:
Hamas's leader in the Gaza Strip Ismail Haniyeh said on Friday the Islamist group would not stop smuggling activities in the territory.
Stopping smuggling is a central Israeli demand in an Egyptian-brokered Gaza ceasefire agreed between Israel and Hamas that came into force on Thursday.
Militant groups smuggle arms and ammunitions into Gaza through tunnels across the border with Egypt and on boats along the coast. Israel has also demanded Egypt step up efforts stop the flow of arms into Gaza.
"We cannot talk about stopping smuggling because it is something beyond our ability as a government and we did not give a commitment in this regard," Haniyeh told worshippers before Friday prayers in Gaza City.
Au moment même où Le Figaro publiie cet article, la BBC d’une part, sur son site Web, le Washington Post d’autre part, publiaient des reportages sur ce qui se passe réellement dans les tunnels de Gaza. On peut y lire que les armes font partie de ce trafic, sans compter les tunnels réservés au Hamas où ce sont des rockets qui passent.
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Selon envoyé spécial Le Figaro à Rafah, Patrick Saint-Paul 13.06.2008:
plus de 350 souterrains ont été creusés pour échapper au blocus d'Israël et importer des denrées d'Égypte.
À Rafah, tout vient d'Égypte : chocolat, coca, médicaments, ordinateurs, moteurs, pièces détachées, huile, sucre, houmos, conserves, cigarettes…(...)
L'importation de drogue, d'alcool, d'armes et de personnes est interdite», explique le surveillant barbu(...)Cependant, ces marchandises ne représentent qu'une goutte d'eau par rapport aux besoins de la bande de Gaza. «Depuis que le Hamas est au pouvoir, nous manquons de tout : nourriture, essence, eau potable, médicaments, explique Samir, un commerçant.(...) La survie est devenue notre préoccupation quotidienne. La règle la plus importante est de ne jamais tomber malade. Faute de médicaments et de soins médicaux efficaces, la moindre maladie peut vous emporter.»
Le rôle du Hamas se réduit à gérer les pénuries. Ainsi, le gouvernement des islamistes distribue depuis deux mois des tickets de rationnement, indispensables pour obtenir quelques litres de carburant à la pompe. La seule réussite à l'actif du Hamas est d'avoir déjoué les pronostics en ramenant l'ordre et la sécurité à Gaza, où les bandes armées mafieuses faisaient la loi.
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Selon Griff Witte, Washington Post Foreign Service, 18.06.2008:
Hamas, Smugglers Profit Off Gaza Tunnels
Deep beneath the sands of the Gaza border town of Rafah, Abu Mosab is making a fortune as blue jeans, candy bars, cigarettes, shoes, refrigerator parts, gasoline and generic Viagra pass through his subterranean tunnel. Hamas imposes stiff taxes on the tons of contraband that flow beneath the border each night, collecting revenue to fill its own coffers. Hamas also gets to decide who receives scarce supplies, allowing it to consolidate its authority. All the while, the group has used the tunnels to ensure a steady supply of weapons to use in its attacks against Israel.
Selon Paul Martin, BBC, Gaza 14.06.2008 :
A Trip Down Gaza's Deadly Tunnels
Again and again the Gaza Strip is described as a prison.
Israel controls access, and thanks to its long-running confrontation with groups like Hamas, it has made it near impossible for Gazans to come and go from the tiny strip of territory.
But there is a very unofficial and well-known way in and out - the tunnels.
The network is dug deep into the soft sand and runs under the border with Egypt.
They are used to smuggle in everything from cigarettes to food to weapons.
Selon Nidal al-Mughrabi, Reuters 20.06.08:
Hamas's leader in the Gaza Strip Ismail Haniyeh said on Friday the Islamist group would not stop smuggling activities in the territory.
Stopping smuggling is a central Israeli demand in an Egyptian-brokered Gaza ceasefire agreed between Israel and Hamas that came into force on Thursday.
Militant groups smuggle arms and ammunitions into Gaza through tunnels across the border with Egypt and on boats along the coast. Israel has also demanded Egypt step up efforts stop the flow of arms into Gaza.
"We cannot talk about stopping smuggling because it is something beyond our ability as a government and we did not give a commitment in this regard," Haniyeh told worshippers before Friday prayers in Gaza City.
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Wednesday, 18 June 2008
Dossier NOOS-Numericable
Le cable a raté le cloche: contrairement à ce qui se pratique aux EU, les decodeurs des operateurs Noos et Numericable ne comportent pas de voie de retour cablée permettant une navigation fluide.(...)Pour la VOD Noos renvoie au serveur Internet Vodeo. Consomer de la tele à la carte directement sur son televiseur a partir d'un simple decodeur serait un avantage ergonomique et economique certain.
(Le Technicien du film n.564 mars 2006)
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Christine Lagarde (Commerce extérieur) a annoncé mardi à l'Assemblée que l'opérateur Noos-Numéricâble sera prochainement reçu par la Direction de la Concurrence (DGCCRF) pour faire le point sur ses activités, après les plaintes de nombreux usagers. La ministre répondait au député Marc Joulaud (UMP)(...)
(...)L'association "Les déçus du câble", qui revendique 400 adhérents, a déposé plainte début février contre Noos-Numéricâble pour "publicité mensongère, abus de biens sociaux et tromperie". L'association a aussi engagé une autre procédure, mercredi dernier, devant la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour des motifs similaires, a ajouté le président de l'association, Marcel Lacour (Vitré, Ille-et-Vilaine). Noos-Numericable l'a mis en demeure d'arrêter ses propos diffamatoires.
Le câblo-opérateur fait face à une grogne de plus en plus importante de ses abonnés, confrontés notamment à des problèmes de facturation. Une irritation avivée par le manque d'informations de la part de la société, dont le personnel dans les magasins est submergé par les demandes. A ce propos, le directeur du service Clients Frédérick Caret a indiqué que que 30 à 40 personnes allaient renforcer les équipes "sur la seule région parisienne". Il a aussi affirmé qu'après la récente migration "réussie" des serveurs de Noos de Hollande vers la France, les problèmes de facturation devraient être réglés dans "quelques semaines", en mars.(...)
Depuis 2004, le marché français du câble a fait l'objet d'un grand mouvement de consolidation. Aujourd'hui propriété du fonds d'investissement Cinven, Noos-Numericable détient 99,6 % du câble en France.
(AFP + LE MONDE Nathalie Brafman et Sébastien Hervieu 13.02.07 )
____________________________________________
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de placer le câblo-opérateur Noos Numéricable "sous surveillance" en raison des nombreuses plaintes de ses abonnés, a-t-elle annoncé vendredi 16 février dans un communiqué. La DGCCRF "exercera à ce titre une vigilance accrue en 2007, y compris par la voie répressive". Le président du câblo-opérateur, Philippe Besnier, a été reçu jeudi par la direction de la concurrence,(...) Elle a demandé à Noos Numéricable d'apporter "rapidement des réponses concrètes à ses clients" concernant "la qualité et la performance du service technique", "la facturation et la gestion des dépôts de garantie", les "difficultés de traitement des réclamations et des demandes de résiliation", ainsi que les "difficultés à joindre un interlocuteur". Il s'agit des "principaux motifs d'insatisfaction de sa clientèle".(...)Une nouvelle rencontre entre l'opérateur et la direction de la concurrence est prévue fin mars 2007)
(LEMONDE.FR avec AFP , 16.02.07)
_______________________________________
(...)Philippe Besnier, PDG de Noos-Numericable, tente de déminer : «Nous avons effectivement identifié chez Noos 60 000 comptes clients pour lesquels il y a des couacs.» Assumant ces dysfonctionnements, sans invoquer «ni excuse ni ignorance», il assure mettre le paquet pour y remédier. Et avoir «traité hier [mardi] plus de 1 000 remboursements». Le PDG promet que «la majorité des dossiers seront réglés dans les trois semaines». Encore faut-il «compter deux-trois mois pour que tout soit parfait». Mais, ajoute-t-il, «la grande majorité de nos 3,5 millions d'abonnés sont satisfaits».
Manque de bol pour les clients, la gestion de la facturation, externalisée aux Pays-Bas, a été rapatriée en France, fin janvier. D'où la pagaille actuelle. Ce n'est pas tout. Un plan social vient de s'achever, avec le départ de 792 personnes, sur un effectif de 1 341, au profit de sous-traitants. Mieux, vu la vétusté de certains réseaux, un méga plan de modernisation est en cours. Ce qui entraîne travaux et perturbations en série ainsi qu'un engorgement des centres d'appel.(...)
A Sablé-sur-Sarthe par exemple, le député UMP Marc Joulaud relève «une qualité de service défaillante, la difficulté de résilier et la modification de prélèvement sans que les gens en soient préalablement informés» .
(LIBE, Marie-Dominique ARRIGHI, 16.02.2007)
_______________________________________
Comme si de rien n'était, Noos-Numericable poursuit son offensive commerciale par voie d'affichage et à coups de spots radio. Comme si des dysfonctionnements n'affectaient pas ses abonnés actuels par dizaines de milliers. Tromperie. Une fois de plus, la quête de futurs clients est, semble-t-il, privilégiée au détriment du service aux abonnés, laissé à l'abandon depuis des mois, notamment depuis la fusion des deux réseaux en juillet. Du coup, à côté de ses offres triple play, Noos-Numericable propose toute la gamme des défaillances possibles : surfacturations, interruptions de service, réclamations restées lettres mortes, demandes de résiliation non effectuées(...)
(...)Ayant constaté «depuis le début de l'année 2007» une «flambée des plaintes» déposées auprès de ses directions départementales, la DGCCRF va les «éplucher en détail». Une équipe d'une dizaine d'enquêteurs du ministère de l'Economie s'y consacre à plein temps. La DGCCRF a mis la pression sur le câblo-opérateur, lui donnant jusqu'à «fin mars» pour «traiter tous les dossiers». Date à laquelle les dirigeants seront de nouveau convoqués pour rendre compte du travail effectivement accompli. Pas sûr que Noos parvienne d'ici là à écluser les 60 000 comptes clients litigieux identifiés. A défaut, la DGCCRF menace d'adopter une «voie répressive», poursuit son porte-parole. C'est-à-dire qu'elle transmettra au procureur des plaintes pour publicité mensongère, voire pour tromperie sur la qualité de service.(...)
(Libe, Marie-Dominique ARRIGHI 19.02.2007)
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6.05.2007 - élection présidentielle en France
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Numericable est détenu actuellement à 30% par la holding Altice de Patrick Drahi et à 70% par le fonds(britannique) Cinven, qui a mis en vente la moitié de sa participation.
Le fonds d'investissement(américain) Carlyle a signé un accord pour prendre un tiers du capital du câblo-opérateur Numericable pour un milliard d'euros. L'acquéreur devra endosser sa part de la dette.
Les analystes financiers ont une vision un peu moins rose de l'opération. «Numericable ne présente pas de perspectives particulièrement brillantes dans sa configuration actuelle et dans un marché qui isole le câble chaque jour un peu plus, [avec le développement] de la TV sur ADSL, et de l'accès fibre jusqu'à l'abonné», écrit ainsi le Crédit Mutuel-CIC. Un autre analyste ajoute: «Cinven a intérêt à prendre une partie de sa plus-value maintenant, car la valorisation de Numericable est sans doute proche de son plus haut. Les ratios de valorisation ont grimpé ces dernières années car les marges ont doublé suite aux restructurations. Mais cette valorisation risque de décroître car le nombre de clients Internet - au mieux - stagne, et l'image commerciale est passablement abîmée.»
(JAMAL HENNI ET LAURENT FLALLO www.lesechos.fr 08.11.07 et Reuters William Emmanuel20.12.07)
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ET IMMEDIATEMENT APRES l'ELECTION a en croire le nouvelobs et l'afp la situation est "revenue à la normale:
La DGCCRF met fin à la surveillance
de Numéricable
La DGCCRF a salué les efforts faits par la société du câblo-opérateur.
Dans le numéro du vendredi 7 septembre (2007?)de sa publication Concurrence et consommation, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) déclare avoir mis fin au mois de juillet (2007?)au dispositif inhabituel de surveillance, appliqué depuis le 15 février (2007?), sur le câblo-opérateur Numéricable. Le procédé avait été mis en place à la suite "d'un nombre très élevé de plaintes tendant à s'accroître et d'une réponse insuffisante des centres d'appel".(...)
Un premier bilan effectué fin mars (2007?)avait permis de noter des "résultats encourageants" mais ils n'avaient pas été suffisants pour lever le dispositif en raison d'un nombre de réclamations qui restait élevé.
Au 2e trimestre, la situation s'était améliorée avec "une diminution notable" des plaintes et des appels vers les hotlines. La DGCCRF a salué les efforts faits par la société dans la "mobilisation de moyens nouveaux (...) pour consolider une approche améliorée de la relation avec la clientèle".
Retour "à la normale"
Les constations de la DGCCRF ont permis de "considérer que la situation de crise observée en début d'année 2007 était en bonne partie résorbée.
Le dispositif exceptionnel de surveillance a donc été levé début juillet (2007?)", explique la DGCCRF. Fin août, le P-DG de Numéricable, Philippe Besnier, qui présentait les nouvelles offres du câblo-opérateur dans le secteur internet, avait affirmé que la situation était "revenue à la normale" après la "crise" en début d'année.
(NOUVELOBS.COM avec AFP 09.06.2008)
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(Le Technicien du film n.564 mars 2006)
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Christine Lagarde (Commerce extérieur) a annoncé mardi à l'Assemblée que l'opérateur Noos-Numéricâble sera prochainement reçu par la Direction de la Concurrence (DGCCRF) pour faire le point sur ses activités, après les plaintes de nombreux usagers. La ministre répondait au député Marc Joulaud (UMP)(...)
(...)L'association "Les déçus du câble", qui revendique 400 adhérents, a déposé plainte début février contre Noos-Numéricâble pour "publicité mensongère, abus de biens sociaux et tromperie". L'association a aussi engagé une autre procédure, mercredi dernier, devant la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour des motifs similaires, a ajouté le président de l'association, Marcel Lacour (Vitré, Ille-et-Vilaine). Noos-Numericable l'a mis en demeure d'arrêter ses propos diffamatoires.
Le câblo-opérateur fait face à une grogne de plus en plus importante de ses abonnés, confrontés notamment à des problèmes de facturation. Une irritation avivée par le manque d'informations de la part de la société, dont le personnel dans les magasins est submergé par les demandes. A ce propos, le directeur du service Clients Frédérick Caret a indiqué que que 30 à 40 personnes allaient renforcer les équipes "sur la seule région parisienne". Il a aussi affirmé qu'après la récente migration "réussie" des serveurs de Noos de Hollande vers la France, les problèmes de facturation devraient être réglés dans "quelques semaines", en mars.(...)
Depuis 2004, le marché français du câble a fait l'objet d'un grand mouvement de consolidation. Aujourd'hui propriété du fonds d'investissement Cinven, Noos-Numericable détient 99,6 % du câble en France.
(AFP + LE MONDE Nathalie Brafman et Sébastien Hervieu 13.02.07 )
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La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de placer le câblo-opérateur Noos Numéricable "sous surveillance" en raison des nombreuses plaintes de ses abonnés, a-t-elle annoncé vendredi 16 février dans un communiqué. La DGCCRF "exercera à ce titre une vigilance accrue en 2007, y compris par la voie répressive". Le président du câblo-opérateur, Philippe Besnier, a été reçu jeudi par la direction de la concurrence,(...) Elle a demandé à Noos Numéricable d'apporter "rapidement des réponses concrètes à ses clients" concernant "la qualité et la performance du service technique", "la facturation et la gestion des dépôts de garantie", les "difficultés de traitement des réclamations et des demandes de résiliation", ainsi que les "difficultés à joindre un interlocuteur". Il s'agit des "principaux motifs d'insatisfaction de sa clientèle".(...)Une nouvelle rencontre entre l'opérateur et la direction de la concurrence est prévue fin mars 2007)
(LEMONDE.FR avec AFP , 16.02.07)
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(...)Philippe Besnier, PDG de Noos-Numericable, tente de déminer : «Nous avons effectivement identifié chez Noos 60 000 comptes clients pour lesquels il y a des couacs.» Assumant ces dysfonctionnements, sans invoquer «ni excuse ni ignorance», il assure mettre le paquet pour y remédier. Et avoir «traité hier [mardi] plus de 1 000 remboursements». Le PDG promet que «la majorité des dossiers seront réglés dans les trois semaines». Encore faut-il «compter deux-trois mois pour que tout soit parfait». Mais, ajoute-t-il, «la grande majorité de nos 3,5 millions d'abonnés sont satisfaits».
Manque de bol pour les clients, la gestion de la facturation, externalisée aux Pays-Bas, a été rapatriée en France, fin janvier. D'où la pagaille actuelle. Ce n'est pas tout. Un plan social vient de s'achever, avec le départ de 792 personnes, sur un effectif de 1 341, au profit de sous-traitants. Mieux, vu la vétusté de certains réseaux, un méga plan de modernisation est en cours. Ce qui entraîne travaux et perturbations en série ainsi qu'un engorgement des centres d'appel.(...)
A Sablé-sur-Sarthe par exemple, le député UMP Marc Joulaud relève «une qualité de service défaillante, la difficulté de résilier et la modification de prélèvement sans que les gens en soient préalablement informés» .
(LIBE, Marie-Dominique ARRIGHI, 16.02.2007)
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Comme si de rien n'était, Noos-Numericable poursuit son offensive commerciale par voie d'affichage et à coups de spots radio. Comme si des dysfonctionnements n'affectaient pas ses abonnés actuels par dizaines de milliers. Tromperie. Une fois de plus, la quête de futurs clients est, semble-t-il, privilégiée au détriment du service aux abonnés, laissé à l'abandon depuis des mois, notamment depuis la fusion des deux réseaux en juillet. Du coup, à côté de ses offres triple play, Noos-Numericable propose toute la gamme des défaillances possibles : surfacturations, interruptions de service, réclamations restées lettres mortes, demandes de résiliation non effectuées(...)
(...)Ayant constaté «depuis le début de l'année 2007» une «flambée des plaintes» déposées auprès de ses directions départementales, la DGCCRF va les «éplucher en détail». Une équipe d'une dizaine d'enquêteurs du ministère de l'Economie s'y consacre à plein temps. La DGCCRF a mis la pression sur le câblo-opérateur, lui donnant jusqu'à «fin mars» pour «traiter tous les dossiers». Date à laquelle les dirigeants seront de nouveau convoqués pour rendre compte du travail effectivement accompli. Pas sûr que Noos parvienne d'ici là à écluser les 60 000 comptes clients litigieux identifiés. A défaut, la DGCCRF menace d'adopter une «voie répressive», poursuit son porte-parole. C'est-à-dire qu'elle transmettra au procureur des plaintes pour publicité mensongère, voire pour tromperie sur la qualité de service.(...)
(Libe, Marie-Dominique ARRIGHI 19.02.2007)
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6.05.2007 - élection présidentielle en France
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Numericable est détenu actuellement à 30% par la holding Altice de Patrick Drahi et à 70% par le fonds(britannique) Cinven, qui a mis en vente la moitié de sa participation.
Le fonds d'investissement(américain) Carlyle a signé un accord pour prendre un tiers du capital du câblo-opérateur Numericable pour un milliard d'euros. L'acquéreur devra endosser sa part de la dette.
Les analystes financiers ont une vision un peu moins rose de l'opération. «Numericable ne présente pas de perspectives particulièrement brillantes dans sa configuration actuelle et dans un marché qui isole le câble chaque jour un peu plus, [avec le développement] de la TV sur ADSL, et de l'accès fibre jusqu'à l'abonné», écrit ainsi le Crédit Mutuel-CIC. Un autre analyste ajoute: «Cinven a intérêt à prendre une partie de sa plus-value maintenant, car la valorisation de Numericable est sans doute proche de son plus haut. Les ratios de valorisation ont grimpé ces dernières années car les marges ont doublé suite aux restructurations. Mais cette valorisation risque de décroître car le nombre de clients Internet - au mieux - stagne, et l'image commerciale est passablement abîmée.»
(JAMAL HENNI ET LAURENT FLALLO www.lesechos.fr 08.11.07 et Reuters William Emmanuel20.12.07)
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ET IMMEDIATEMENT APRES l'ELECTION a en croire le nouvelobs et l'afp la situation est "revenue à la normale:
La DGCCRF met fin à la surveillance
de Numéricable
La DGCCRF a salué les efforts faits par la société du câblo-opérateur.
Dans le numéro du vendredi 7 septembre (2007?)de sa publication Concurrence et consommation, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) déclare avoir mis fin au mois de juillet (2007?)au dispositif inhabituel de surveillance, appliqué depuis le 15 février (2007?), sur le câblo-opérateur Numéricable. Le procédé avait été mis en place à la suite "d'un nombre très élevé de plaintes tendant à s'accroître et d'une réponse insuffisante des centres d'appel".(...)
Un premier bilan effectué fin mars (2007?)avait permis de noter des "résultats encourageants" mais ils n'avaient pas été suffisants pour lever le dispositif en raison d'un nombre de réclamations qui restait élevé.
Au 2e trimestre, la situation s'était améliorée avec "une diminution notable" des plaintes et des appels vers les hotlines. La DGCCRF a salué les efforts faits par la société dans la "mobilisation de moyens nouveaux (...) pour consolider une approche améliorée de la relation avec la clientèle".
Retour "à la normale"
Les constations de la DGCCRF ont permis de "considérer que la situation de crise observée en début d'année 2007 était en bonne partie résorbée.
Le dispositif exceptionnel de surveillance a donc été levé début juillet (2007?)", explique la DGCCRF. Fin août, le P-DG de Numéricable, Philippe Besnier, qui présentait les nouvelles offres du câblo-opérateur dans le secteur internet, avait affirmé que la situation était "revenue à la normale" après la "crise" en début d'année.
(NOUVELOBS.COM avec AFP 09.06.2008)
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Sunday, 15 June 2008
Appel sur le danger des téléphones portables
Les champs magnétiques émis par les téléphones portables doivent être pris en compte en matière de santé. Il est important de s’en protéger.
Il existe un consensus scientifique pour conclure que les études disponibles mettent en évidence :
- une pénétration significative des champs électromagnétiques des téléphones portables dans le corps humain.
- divers effets biologiques des champs électromagnétiques dans les bandes de fréquence des téléphones portables (de 800 à 2200 Mhz) même en dessous des seuils de puissance imposés par les normes de sécurité européennes
10 mesures simples de précaution peuvent y aider:
1. N’autorisez pas les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d’urgence. En effet, les organes en développement (du foetus ou de l’enfant) sont les plus sensibles à l’influence possible de l’exposition aux champs électromagnétiques.
2. Lors de vos communications, essayez autant que possible de maintenir le téléphone à plus d’1 m du corps (l’amplitude du champ baisse de quatre fois à 10 cm, et elle est cinquante fois inférieure à 1 m de distance – voir figure 2).
Dès que possible, utilisez le mode « haut-parleur », ou un kit mains libres équipé d’un tube à air dans ses derniers 20 cm qui semble moins conduire les ondes électromagnétiques qu’un kit mains libres filaire traditionnel,*** ou une oreillette bluetooth (moins d’1/100e de l’émission électromagnétique du téléphone en moyenne).
3. Restez à plus d’un mètre de distance d’une personne en communication, et évitez d’utiliser votre téléphone portable dans des lieux publics comme le métro, le train ou le bus où vous exposez passivement vos voisins proches au champ électromagnétique de votre appareil.
4. Evitez le plus possible de porter un téléphone mobile sur vous, même en veille. Ne pas le laisser à proximité de votre corps la nuit (sous l’oreiller ou sur la table de nuit) et particulièrement dans le cas des femmes enceintes – ou alors le mettre en mode « avion » ou « hors ligne/off line » qui a l’effet de couper les émissions électromagnétiques.
5. Si vous devez le porter sur vous, assurez vous que la face « clavier » soit dirigée vers votre corps et la face « antenne » (puissance maximale du champ) vers l’extérieur.
6. N’utilisez votre téléphone portable que pour établir le contact ou pour des conversations de quelques minutes seulement (les effets biologiques sont directement liés à la durée d’exposition). Il est préférable de rappeler ensuite d’un téléphone fixe filaire (et non d’un téléphone sans fil --DECT-- qui utilise une technologie à micro-ondes apparentée à celle des portables).
7. Quand vous utilisez votre téléphone portable, changez de côté régulièrement, et avant de mettre le téléphone portable contre l’oreille, attendez que votre correspondant ait décroché (baisse de la puissance du champ électromagnétique émis).
8. Evitez d’utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou lors de déplacements rapides comme en voiture ou en train (augmentation maximale et automatique de la puissance lors des tentatives de raccordement à une nouvelle antenne relais ou à une antenne distante)
9. Communiquez par SMS plutôt que par téléphone (limite la durée d’exposition et la proximité du corps).
10. Choisissez un appareil avec le DAS le plus bas possible par rapport à vos besoins (le « Débit d’Absorption Spécifique » mesure la puissance absorbée par le corps). Un classement des DAS des téléphones contemporains des différents fabricants est disponible sur www.guerir.fr et d’autres sites internet.
LES 20 SIGNATAIRES
- Dr Bernard Asselain, Chef du service de Biostatistiques du Cancer, Institut Curie
- Pr Franco Berrino, Directeur du Département de Médecine Préventive et Prédictive de l’Institut National du Cancer, Milan, Italie
- Dr Thierry Bouillet, Cancérologue, Directeur de l’Institut de Radiothérapie, Centre Hospitalier Universitaire Avicenne, Bobigny
- Pr Christian Chenal, Professeur Émérite de Cancérologie, Université de Rennes 1 et ancien responsable de l’équipe de recherche CNRS « Radiations, Environnement, Adaptation »
- Pr Jan Willem Coebergh, Cancérologue, Département de Santé Publique, Université de Rotterdam, Pays Bas
- Dr Yvan Coscas, Cancérologue, Chef du service de radiothérapie, Hôpital de Poissy St Germain
- Pr Jean-Marc Cosset, Chef de département honoraire d'Oncologie/Radiothérapie de l'Institut Curie, Paris
- Pr Devra Lee Davis, Chef du Département de Cancérologie Environnementale, Université de Pittburgh, Etats-Unis
- Dr Michel Hery, Cancérologue, Chef du Département de radiothérapie, Centre Hospitalier Princesse Grâce, Monaco
- Pr Lucien Israël, Professeur Émérite de Cancérologie, Université Paris XIII, Membre de l’Institut
- Jacques Marilleau, Ingénieur SUPELEC, ancien physicien au Commissariat à l’Energie Atomique et au CNRS Orsay
- Dr Jean-Loup Mouysset, Cancérologue, Polyclinique Rambot-Provençale, Aix-en-Provence, Président de l’association Ressource
- Dr Philippe Presles, Président Institut Moncey de Prévention Santé, Paris, Auteur de « PREVENIR », Robert Laffont, 2006
- Pr Henri Pujol, Cancérologue
- Joël de Rosnay, Docteur ès Sciences, Ecrivain scientifique
- Dr Simone Saez, Docteur ès Sciences, ancien chef de Service du Centre de Lutte contre le Cancer Léon Bérard, Lyon
- Dr Annie Sasco, Docteur ès Sciences, Directrice de l’Equipe d’Epidémiologie pour la Prévention du Cancer – INSERM, Université Victor Segalen Bordeaux 2
- Dr David Servan-Schreiber, Docteur ès Sciences, Professeur clinique de Psychiatrie, Université de Pittsburgh, Auteur de «ANTICANCER», Editions Robert Laffont, 2007
- Dr Pierre Souvet, Cardiologue, Aix-en-Provence, Président de l’Association Santé Environnement Provence
- Dr Jacques Vilcoq, Cancérologue, Clinique Hartmann, Neuilly-sur-seine
Les lobbies influencent-ils les chercheurs?"
L'influence des industriels est très forte, comme on l'a déjà constaté pour l'amiante", estime Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robins des toits. Il cite dans son livre (**) le compte-rendu d'une réunion de 1994 de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication, dont l'objectif était d'organiser un lobbying européen pour s'opposer aux "rumeurs dommageables sur le plan commercial".
En France, le travail de l'Afsset, l'agence publique qui a réalisé les deux derniers rapports officiels sur le sujet, a été désavoué par ses ministères de tutelle. Quatre des dix experts du rapport de 2005 avaient des liens directs ou indirects avec des opérateurs, tandis que des experts du rapport de 2003 avaient plaidé pour le faible danger du mobile dans un supplément publicitaire d'Impact Medecine financé par France Télécom. "Le fonds de nos rapport n'a pas été remis en cause", réplique-t-on à l'Afsset.
Les militants associatifs recensent plusieurs cas de chercheurs écartés ou privés de crédits. Ainsi Gérard Ledoigt, chercheur en biologie à l'université de Clermont-Ferrand, découvre en 2006 que les gênes des plants de tomates interprètent les ondes du mobile comme une agression. Un an plus tard, il apprend que son labo est démantelé, avant d'être désavoué par son université pour des propos qu'il n'a pas tenus. "J'ignore pourquoi, mais on m'a de facto empêché de travailler sur le sujet", indique-t-il. L'université rétorque que ses recherches se poursuivent dans un autre labo, avec un financement de la fondation Santé et radiofréquences, dont Gérard Ledoigt fait partie.
Cette structure créée en 2006 irrigue l'essentiel de la recherche française sur le sujet. Elle est dans le collimateur des associations car elle est financée à parité par l'Etat et les industriels. "Nous ne sommes pas représentés à son conseil scientifique, qui travaille en toute indépendance", indique-t-on à l'Association française des opérateurs mobiles (Afom). "C'est vrai, mais je suis un des rares membres du conseil qui pense que le téléphone portable peut avoir un effet sur les cellules", ajoute Gérard Ledoigt.
(Journal du dimanche 15 Juin 2008)
Il existe un consensus scientifique pour conclure que les études disponibles mettent en évidence :
- une pénétration significative des champs électromagnétiques des téléphones portables dans le corps humain.
- divers effets biologiques des champs électromagnétiques dans les bandes de fréquence des téléphones portables (de 800 à 2200 Mhz) même en dessous des seuils de puissance imposés par les normes de sécurité européennes
10 mesures simples de précaution peuvent y aider:
1. N’autorisez pas les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d’urgence. En effet, les organes en développement (du foetus ou de l’enfant) sont les plus sensibles à l’influence possible de l’exposition aux champs électromagnétiques.
2. Lors de vos communications, essayez autant que possible de maintenir le téléphone à plus d’1 m du corps (l’amplitude du champ baisse de quatre fois à 10 cm, et elle est cinquante fois inférieure à 1 m de distance – voir figure 2).
Dès que possible, utilisez le mode « haut-parleur », ou un kit mains libres équipé d’un tube à air dans ses derniers 20 cm qui semble moins conduire les ondes électromagnétiques qu’un kit mains libres filaire traditionnel,*** ou une oreillette bluetooth (moins d’1/100e de l’émission électromagnétique du téléphone en moyenne).
3. Restez à plus d’un mètre de distance d’une personne en communication, et évitez d’utiliser votre téléphone portable dans des lieux publics comme le métro, le train ou le bus où vous exposez passivement vos voisins proches au champ électromagnétique de votre appareil.
4. Evitez le plus possible de porter un téléphone mobile sur vous, même en veille. Ne pas le laisser à proximité de votre corps la nuit (sous l’oreiller ou sur la table de nuit) et particulièrement dans le cas des femmes enceintes – ou alors le mettre en mode « avion » ou « hors ligne/off line » qui a l’effet de couper les émissions électromagnétiques.
5. Si vous devez le porter sur vous, assurez vous que la face « clavier » soit dirigée vers votre corps et la face « antenne » (puissance maximale du champ) vers l’extérieur.
6. N’utilisez votre téléphone portable que pour établir le contact ou pour des conversations de quelques minutes seulement (les effets biologiques sont directement liés à la durée d’exposition). Il est préférable de rappeler ensuite d’un téléphone fixe filaire (et non d’un téléphone sans fil --DECT-- qui utilise une technologie à micro-ondes apparentée à celle des portables).
7. Quand vous utilisez votre téléphone portable, changez de côté régulièrement, et avant de mettre le téléphone portable contre l’oreille, attendez que votre correspondant ait décroché (baisse de la puissance du champ électromagnétique émis).
8. Evitez d’utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou lors de déplacements rapides comme en voiture ou en train (augmentation maximale et automatique de la puissance lors des tentatives de raccordement à une nouvelle antenne relais ou à une antenne distante)
9. Communiquez par SMS plutôt que par téléphone (limite la durée d’exposition et la proximité du corps).
10. Choisissez un appareil avec le DAS le plus bas possible par rapport à vos besoins (le « Débit d’Absorption Spécifique » mesure la puissance absorbée par le corps). Un classement des DAS des téléphones contemporains des différents fabricants est disponible sur www.guerir.fr et d’autres sites internet.
LES 20 SIGNATAIRES
- Dr Bernard Asselain, Chef du service de Biostatistiques du Cancer, Institut Curie
- Pr Franco Berrino, Directeur du Département de Médecine Préventive et Prédictive de l’Institut National du Cancer, Milan, Italie
- Dr Thierry Bouillet, Cancérologue, Directeur de l’Institut de Radiothérapie, Centre Hospitalier Universitaire Avicenne, Bobigny
- Pr Christian Chenal, Professeur Émérite de Cancérologie, Université de Rennes 1 et ancien responsable de l’équipe de recherche CNRS « Radiations, Environnement, Adaptation »
- Pr Jan Willem Coebergh, Cancérologue, Département de Santé Publique, Université de Rotterdam, Pays Bas
- Dr Yvan Coscas, Cancérologue, Chef du service de radiothérapie, Hôpital de Poissy St Germain
- Pr Jean-Marc Cosset, Chef de département honoraire d'Oncologie/Radiothérapie de l'Institut Curie, Paris
- Pr Devra Lee Davis, Chef du Département de Cancérologie Environnementale, Université de Pittburgh, Etats-Unis
- Dr Michel Hery, Cancérologue, Chef du Département de radiothérapie, Centre Hospitalier Princesse Grâce, Monaco
- Pr Lucien Israël, Professeur Émérite de Cancérologie, Université Paris XIII, Membre de l’Institut
- Jacques Marilleau, Ingénieur SUPELEC, ancien physicien au Commissariat à l’Energie Atomique et au CNRS Orsay
- Dr Jean-Loup Mouysset, Cancérologue, Polyclinique Rambot-Provençale, Aix-en-Provence, Président de l’association Ressource
- Dr Philippe Presles, Président Institut Moncey de Prévention Santé, Paris, Auteur de « PREVENIR », Robert Laffont, 2006
- Pr Henri Pujol, Cancérologue
- Joël de Rosnay, Docteur ès Sciences, Ecrivain scientifique
- Dr Simone Saez, Docteur ès Sciences, ancien chef de Service du Centre de Lutte contre le Cancer Léon Bérard, Lyon
- Dr Annie Sasco, Docteur ès Sciences, Directrice de l’Equipe d’Epidémiologie pour la Prévention du Cancer – INSERM, Université Victor Segalen Bordeaux 2
- Dr David Servan-Schreiber, Docteur ès Sciences, Professeur clinique de Psychiatrie, Université de Pittsburgh, Auteur de «ANTICANCER», Editions Robert Laffont, 2007
- Dr Pierre Souvet, Cardiologue, Aix-en-Provence, Président de l’Association Santé Environnement Provence
- Dr Jacques Vilcoq, Cancérologue, Clinique Hartmann, Neuilly-sur-seine
Les lobbies influencent-ils les chercheurs?"
L'influence des industriels est très forte, comme on l'a déjà constaté pour l'amiante", estime Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robins des toits. Il cite dans son livre (**) le compte-rendu d'une réunion de 1994 de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication, dont l'objectif était d'organiser un lobbying européen pour s'opposer aux "rumeurs dommageables sur le plan commercial".
En France, le travail de l'Afsset, l'agence publique qui a réalisé les deux derniers rapports officiels sur le sujet, a été désavoué par ses ministères de tutelle. Quatre des dix experts du rapport de 2005 avaient des liens directs ou indirects avec des opérateurs, tandis que des experts du rapport de 2003 avaient plaidé pour le faible danger du mobile dans un supplément publicitaire d'Impact Medecine financé par France Télécom. "Le fonds de nos rapport n'a pas été remis en cause", réplique-t-on à l'Afsset.
Les militants associatifs recensent plusieurs cas de chercheurs écartés ou privés de crédits. Ainsi Gérard Ledoigt, chercheur en biologie à l'université de Clermont-Ferrand, découvre en 2006 que les gênes des plants de tomates interprètent les ondes du mobile comme une agression. Un an plus tard, il apprend que son labo est démantelé, avant d'être désavoué par son université pour des propos qu'il n'a pas tenus. "J'ignore pourquoi, mais on m'a de facto empêché de travailler sur le sujet", indique-t-il. L'université rétorque que ses recherches se poursuivent dans un autre labo, avec un financement de la fondation Santé et radiofréquences, dont Gérard Ledoigt fait partie.
Cette structure créée en 2006 irrigue l'essentiel de la recherche française sur le sujet. Elle est dans le collimateur des associations car elle est financée à parité par l'Etat et les industriels. "Nous ne sommes pas représentés à son conseil scientifique, qui travaille en toute indépendance", indique-t-on à l'Association française des opérateurs mobiles (Afom). "C'est vrai, mais je suis un des rares membres du conseil qui pense que le téléphone portable peut avoir un effet sur les cellules", ajoute Gérard Ledoigt.
(Journal du dimanche 15 Juin 2008)
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Friday, 13 June 2008
Les bétitionnaires de la caste pour Enderlin
APPEL
Pour Charles Enderlin
(NOUVELOBS.COM 12.06.2008)
Sept ans. Voilà sept ans qu’une campagne obstinée et haineuse s’efforce de salir la dignité professionnelle de notre confrère Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jerusalem. Voilà sept ans que les mêmes individus tentent de présenter comme une "supercherie" et une "série de scènes jouées" , son reportage montrant la mort de Mohammed al-Doura, 12 ans, tué par des tirs venus de la position israélienne, le 30 septembre 2000, dans la bande de Gaza, lors d’un affrontement entre l’armée israélienne et des éléments armés palestiniens.
Le 19 octobre 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé le principal animateur de cette campagne, Philippe Karsenty, coupable de diffamation.
L’arrêt rendu le 21 mai par la cour d’appel de Paris, saisie par Philippe Karsenty reconnaît que les propos tenus par ce dernier portaient "incontestablement atteinte à l’honneur et à la réputation des professionnels de l’information" mais admet, curieusement, la "bonne foi" de Philippe Karsenty qui "a exercé son droit de libre critique" et "n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression". Cet arrêt qui relaxe Philippe Karsenty nous surprend et nous inquiète.
Il nous surprend, car il accorde la même crédibilité à un journaliste connu pour le sérieux et la rigueur de son travail, qui fait son métier dans des conditions parfois difficiles et à ses détracteurs, engagés dans une campagne de négation et de discrédit, qui ignorent tout des réalités du terrain et n’ont aucune expérience du journalisme dans une zone de conflit.
Il nous inquiète, car il laisse entendre qu’il existerait désormais à l’encontre des journalistes une "permission de diffamer" qui permettrait à chacun, au nom de la "bonne foi", du "droit de libre critique" et de la "liberté d’expression" de porter atteinte impunément "à l’honneur et à la réputation des professionnels de l’information".
Au moment où la liberté d’action des journalistes est l’objet d’attaques répétées, nous rappelons notre attachement à ce principe fondamental, pilier de la démocratie et nous renouvelons à Charles Enderlin notre soutien et notre solidarité.
Paris, 27 mai 2008
Les premiers signataires
Journalistes
Christophe Airaud (France2), Claude Angeli (Le Canard Enchaîné), Carine Azzopardi (France 3), Farid Aïchoune (Le Nouvel Observateur), Gilles Anquetil (Le Nouvel Observateur), Hervé Algalarrondo (Le Nouvel Observateur), Guillaume Arvault (journaliste), Josette Alia (Le Nouvel Observateur), Jacqueline Ansart (Journaliste), Jean-Claude Allanic (journaliste), Marie Andrieu (Le Courrier de l’Atlas), Max Armanet (Libération), Association du Prix Albert Londres, Claude Askolovitch (Le Nouvel Observateur), Florence Aubenas (Le Nouvel Observateur), Laurent Abadjian (Téléram), Nicolas Ancelin (GEO Magazine), Paul Aubriat (journaliste), Pierre Abramovici (journaliste), Alexandre Boussageon (Le Nouvel Observateur), Christine Bertrand-Nielsen (AFP), Djamal Benmerad (Journaliste-écrivain), Carole Barjon (Le Nouvel Observateur), Daniel Bouy (France 3), François Bazin (Le Nouvel Observateur), Fathi B’Chir (MedAfrique), Michel Berthelot (Journaliste), Pierre Barbancey (l’Humanité), René Backmann (Le Nouvel Observateur) Bruno Birolli (Le Nouvel Observateur), Corinne Bouchouchi (Le Nouvel Observateur), Joy Banerjee (France 3), Jean-Baptiste Bussière (Canal Plus), Luc de Barochez (Le Figaro), Frédéric Barreyre (France Inter), Loïc Barrière (Radio Orient), Michel Bessaguet (GEO-Magazine), Renaud Bernard (France 2), Philippe Brassard (La Dépêche du Midi), Olivier Bonnard (Le Nouvel Observateur), Tristan Berteloot (Etudiant à l’ESJ), Michel Boulen (retraité SFP), Nébia Bendjebbour (Le Nouvel Observateur), Michel Bôle-Richard (Le Monde), Christophe Boltanski (Le Nouvel Observateur), Nicolas Brimo (Le Canard Enchaîné), Philippe Bidalon (l’Express), Vincent Berthe (Rap Mag), Gilles Cayatte (Documentaliste), Hervé Chabalier (Capa), Anthony Curnow (Journaliste-retraité), Alain de Chalvron (France 2), Richard Cannavo (Le Nouvel Observateur), Germain Dagognet (LCI), Jean-Claude Dassier (LCI), Alain Chollon (Journaliste), Catherine Ceylac (France2), Jean-Gérard Cailleux (Pigiste), Patricia 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(France Inter), Frédéric Wittner (France Info), Franck Weill Rabaud (RFI), Wiaz (Le Nouvel Observateur), Youcef Tahar (Journaliste), Monique Younès (RTL), Catherine Zimmermann, (réalisatrice radio), Laurent Zecchini (Le Monde), Zinou Zebar (Photojournaliste).
Personnalités
Jean-Christophe Attias (Directeur d’études à l’EPHE Sorbonne), André Burgière (Historien), Yves Aubin de la Messuzière (ancien Ambassadeur, chercheur associé à Science.Po), Régis Debray (Ecrivain, directeur de la revue Medium), Evelyne Burgière-Pujeau (sociologue), Olivier Bétaurné (éditeur), Martine Billard (Député de Paris), Mathilde Boudou (Avocate au Barreau de Paris), Avraham Burg (ancien président de la Knesset), Esther Benbassa (Directrice d’Etudes à l’EPHE Sorbonne), Robert Bret (Sénateur des Bouches-du-Rhône), Jean-Yves Camus (chercheur à l’IRIS), Philippe Cohen-Grillet (France-Soir), Guy Dutron (Ecrivain), Monique Cerisier ben Guiga (Sénatrice des Français établis hors de France), Salomé Franck (réalisateur du film « Un mur à Jérusalem »), Véronique de Keyser (Députée européenne PSE/Belgique), Jacques Le Goff (Historien), Alfred Grosser (Professeur), Roger Halimi (médecin), Jean-Claude Lefort (Député honoraire), Jean-François Leroy (Directeur de Visa pour l’Image), Théo Klein (Avocat, ancien président du CRIF), Erik Orséna (Académicien), Hélène Sielka (écrivain) Elisabeth Roudinesco (psychanalyste, historienne), Michèle Szwarcburt (Présidente du Centre Communautaire Laïc Juif à Bruxelles), Hubert Vedrine, (ancien ministre des affaires étrangères), Guillaume Weill-Raynal (avocat), ,
Pour Charles Enderlin
(NOUVELOBS.COM 12.06.2008)
Sept ans. Voilà sept ans qu’une campagne obstinée et haineuse s’efforce de salir la dignité professionnelle de notre confrère Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jerusalem. Voilà sept ans que les mêmes individus tentent de présenter comme une "supercherie" et une "série de scènes jouées" , son reportage montrant la mort de Mohammed al-Doura, 12 ans, tué par des tirs venus de la position israélienne, le 30 septembre 2000, dans la bande de Gaza, lors d’un affrontement entre l’armée israélienne et des éléments armés palestiniens.
Le 19 octobre 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé le principal animateur de cette campagne, Philippe Karsenty, coupable de diffamation.
L’arrêt rendu le 21 mai par la cour d’appel de Paris, saisie par Philippe Karsenty reconnaît que les propos tenus par ce dernier portaient "incontestablement atteinte à l’honneur et à la réputation des professionnels de l’information" mais admet, curieusement, la "bonne foi" de Philippe Karsenty qui "a exercé son droit de libre critique" et "n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression". Cet arrêt qui relaxe Philippe Karsenty nous surprend et nous inquiète.
Il nous surprend, car il accorde la même crédibilité à un journaliste connu pour le sérieux et la rigueur de son travail, qui fait son métier dans des conditions parfois difficiles et à ses détracteurs, engagés dans une campagne de négation et de discrédit, qui ignorent tout des réalités du terrain et n’ont aucune expérience du journalisme dans une zone de conflit.
Il nous inquiète, car il laisse entendre qu’il existerait désormais à l’encontre des journalistes une "permission de diffamer" qui permettrait à chacun, au nom de la "bonne foi", du "droit de libre critique" et de la "liberté d’expression" de porter atteinte impunément "à l’honneur et à la réputation des professionnels de l’information".
Au moment où la liberté d’action des journalistes est l’objet d’attaques répétées, nous rappelons notre attachement à ce principe fondamental, pilier de la démocratie et nous renouvelons à Charles Enderlin notre soutien et notre solidarité.
Paris, 27 mai 2008
Les premiers signataires
Journalistes
Christophe Airaud (France2), Claude Angeli (Le Canard Enchaîné), Carine Azzopardi (France 3), Farid Aïchoune (Le Nouvel Observateur), Gilles Anquetil (Le Nouvel Observateur), Hervé Algalarrondo (Le Nouvel Observateur), Guillaume Arvault (journaliste), Josette Alia (Le Nouvel Observateur), Jacqueline Ansart (Journaliste), Jean-Claude Allanic (journaliste), Marie Andrieu (Le Courrier de l’Atlas), Max Armanet (Libération), Association du Prix Albert Londres, Claude Askolovitch (Le Nouvel Observateur), Florence Aubenas (Le Nouvel Observateur), Laurent Abadjian (Téléram), Nicolas Ancelin (GEO Magazine), Paul Aubriat (journaliste), Pierre Abramovici (journaliste), Alexandre Boussageon (Le Nouvel Observateur), Christine Bertrand-Nielsen (AFP), Djamal Benmerad (Journaliste-écrivain), Carole Barjon (Le Nouvel Observateur), Daniel Bouy (France 3), François Bazin (Le Nouvel Observateur), Fathi B’Chir (MedAfrique), Michel Berthelot (Journaliste), Pierre Barbancey (l’Humanité), René Backmann (Le Nouvel Observateur) Bruno Birolli (Le Nouvel Observateur), Corinne Bouchouchi (Le Nouvel Observateur), Joy Banerjee (France 3), Jean-Baptiste Bussière (Canal Plus), Luc de Barochez (Le Figaro), Frédéric Barreyre (France Inter), Loïc Barrière (Radio Orient), Michel Bessaguet (GEO-Magazine), Renaud Bernard (France 2), Philippe Brassard (La Dépêche du Midi), Olivier Bonnard (Le Nouvel Observateur), Tristan Berteloot (Etudiant à l’ESJ), Michel Boulen (retraité SFP), Nébia Bendjebbour (Le Nouvel Observateur), Michel Bôle-Richard (Le Monde), Christophe Boltanski (Le Nouvel Observateur), Nicolas Brimo (Le Canard Enchaîné), Philippe Bidalon (l’Express), Vincent Berthe (Rap Mag), Gilles Cayatte (Documentaliste), Hervé Chabalier (Capa), Anthony Curnow (Journaliste-retraité), Alain de Chalvron (France 2), Richard Cannavo (Le Nouvel Observateur), Germain Dagognet (LCI), Jean-Claude Dassier (LCI), Alain Chollon (Journaliste), Catherine Ceylac (France2), Jean-Gérard Cailleux (Pigiste), Patricia Costes (France 2), Patrice Claude (Le Monde), Maureen Cofflard (AFP), Noëlle Coussinié (Ouest-France), Sylvain Cypel (Le Monde), Patricia Chaira (Troisième Œil Productions), Thomas Coex (AFP), Vincent Cotinat (Ouest-France), Vincent Cheynet (La Décroissance), Valérie de Saint-Do (Journaliste), Ignace Dalle (Journaliste retraité AFP), Gilles du Jonchay (Réalisateur), Geneviève de Cazaux (TF1),Olivier Da Lage (RFI), Bénédicte Delfaut (journaliste), Bernard Dussol (France3), Jean Daniel (Fondateur du Nouvel Observateur, écrivain), Michel Diard (journaliste,syndicaliste), Sara Daniel (Le Nouvel Observateur), Cécile Deffontaines (Le Nouvel Observateur), Caroline Diebold (Journaliste), Christian Dauriac (FR3), Esther Delord (étudiante à Science-Po), Jean-Baptiste Diebold (Challenges), Evelyne Deparis (Journaliste), Jacqueline de Linarès (Le Nouvel Observateur), Gilles Delafon (Le Journal du Dimanche), Grégoire Deniau (France 24), Jack Dion (Marianne), Michel Dumont (Arte), Mireille Duteil (Le Point), Patrice De Bruyne (Editeur et journaliste), Jean-François Ebeling (Arte), Kathleen Evin (France Inter), Alani Feurat (Journaliste indépendant), Didier François (Europe 1), Jean-Claude Fournier (ASTV), Dominique Fournier (France Télévisions), Max Fougery (Ouest-France), Pascale Fiori (Le Nouvel Observateur), Patrick Fournier (Le Nouvel Observateur), Régis Faucon (TF1), Roger Faligot (journaliste-écrivain), Yann Fronty (France2), Pierre Ganz (RFI), Alain Gourbault (France 3), Alain Girard (Ouest France), Catherine Gouëset (L’Express), Claude Gauthier (La Marseillaise), Cécile Goffette (Journaliste), Cédric Gouverneur (journaliste indépendant), Claude Gueneau (France3), Mathieu Guillochon (Journaliste),Martin Gouesse (France2), Martine Gozlan (Marianne), Georges Gros (Union internationale de la Presse francophone), Gérard Grizbec (France2), François Gross (Temps/Genève), Jean-Claude Guillebaud (Journaliste et éditeur), Jean-François Gazon (Journaliste), Bernard Geniès (Le Nouvel Observateur), Julien Gautier (journaliste), Jérôme Garcin (Le Nouvel Observateur), Pascal Guimier (Arte), Ursula Gauthier (Le Nouvel Observateur), Véronique Groussard (Le Nouvel Observateur), Philippe Gélie (Le Figaro), Philippe Gault (Directeur de la rédaction à l’Equipe), Günter Liehr, (RFI), Henri Guirchoun (Le Nouvel Observateur), Gilles Grandpierre (L’Union de Reims) Abderrahmane Hayane (People Tv News), Vincent Hugeux (L’Express), Nicolas Henin (Journaliste indépendant), Stéphane Haumant (Canal Plus), Soraya Hamdani (Le Nouvel Observateur), Jean-Marc Illouz (France 2), Henri Israël (CFDT Magazine), Erwan Jourand (AFP), Alain Jégou (Journaliste), Jacques Julliard (Le Nouvel Observateur), Vincent Jauvert (Le Nouvel Observateur), Amine Kochlef (journaliste), Sammy Ketz (AFP), Serge Kovacs (France 3) Benjamin König (étudiant en journalisme), Bernard Langlois (Journaliste), Dominique Lagarde (L’Express), Jean-Noël Lauqué (France 3), Marie-Pierre Levasseur Brêtas (France2), Jean-Paul Luciani (France Bleu/Corse), Marie Lemonnier (Le Nouvel Observateur), Karim Lebhour (RFI-La Croix), Nadia Lamarkbi (Courrier de l’Atlas), Michel Labro (Le Nouvel Observateur), John Paul Lepers (La TéléLibre.fr), Jean Lacouture (Ecrivain), Olivia Le Sidaner (Géo Magazine), Serge Lafaurie (Le Nouvel Observateur), Loïc Lemoigne (France3), Daniel Laumbert (Auteur/réalisateur) , Barbara Landrevie (Journaliste), Caroline Laurent-Simon (ELLE), Gwenaëlle Lenoir ( France3 ), Manon Loizeau, Alain Louyot (L’Expansion), José-Manuel Lamarque (France Inter), Serge Leblal (Digital World), Yves Loiseau (Ancien administrateur de France Télévisions), Aline Maume (GEO Magazine), Agnès Molinier (Présidente de la Société des journalistes de France 2), Colette Mainguy (Le Nouvel Observateur), Claude Michel (journaliste), Daniel Mermet (France-Inter), Florence Malleron (Le Nouvel Observateur), Guillaume Malaurie (Le Nouvel Observateur), Gérard Moulinet (RFO), Jean-Paul Mari (Le Nouvel Observateur), Louis Morice (Le Nouvel Observateur), Marco Mosca (Le Nouvel Observateur), Marie-Laure Mas (Le Nouvel Observateur), Martin Meisonnier (Réalisateur), Noël Mamère (Député), Robert Ménard (Reporters sans frontières), Serge Moati (Réalisateur), Pascal Mourot (SOS-Reporters), Robert Malet (journaliste honoraire), Paul Moreira (Premières lignes TV), Stéphane Méril (Journaliste reporteur d’images), Stéphane Malterre (Tac-presse), Sophie Michard (journaliste), Sébastien Morelli (Le Parisien), Thierry Michel (Groupe Réussir), Fouad Naim (Radio Orient), Gaëlle Noujaim (Le Nouvel Observateur), Jean-Baptiste Naudet (Le Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Le Nouvel Observateur), Gaël Olivier-Lamcap (Stratégie), Didier Pillet (Président directeur général du groupe La Provence), Claude Perdriel (Le Nouvel Observateur), Dominique Pradalié (France 2), Frabrice Puchault (France 2), Jordan Pouille (Médiapart), Julien Paolacci (Canal Plus), Jean-Marc Pillas (TF1), Pierre Prier (Le Figaro), Rafaele Pelleau (Le Nouvel Observateur), Philippe Perrot (RFO), Yann Perrier (France 3), Odile Quirot (Le Nouvel Observateur), Yves Quemener (France3), Emilie Raffoul (Canal Plus), Jonathan Randal (Washington Post), Lois Rousse (Photographe), Philippe Rochot (France 2), Marie-Elisabeth Rouchy (Le Nouvel Observateur), Pascal Roger-Praud (Journaliste), Stéphane Renard (Journaliste indépendant), Amira Souilem (Etudiante à l’Ecole de journalisme de Science Po), Alexendra Sasower (journaliste), Ben Salama (France2), Claude Soula (Le Nouvel Observateur), Gérard Saint-Paul (France 24), Marie-Christine Simonet (Journaliste), Georges Servat (Le Courrier de l’Unesco), Patrick Saint Paul (Le Figaro), Samah Soula (France 2), Gilles Rabine (France 2), Sibylle Rizk (Le Commerce du Levant/Liban), Bruno Roger-Petit (Europe1/sport), Jean Rabinovici (Journaliste honoraire), Marie-France Rémond (Le Nouvel Observateur), Anne Sogno (Le Nouvel Observateur), Eric Scherer (AFP), Claire Servajean (France Inter), Christophe Sabatier (France 24), Carole Sandrel (journaliste-écrivain), Daniel Salvatore Schiffer (écrivain et journaliste), François Schlosser (Le Nouvel Observateur), Georges Sassine (Al-Balad), SCAM (Société civile des auteurs multimédia), Société des Journalistes de France 2, Syndicat SNJ-CGT de France Télévisions, Jean-Luc Slama (journaliste), Maurice Szafran (Marianne), Matthias Second (France 2), Pierre Sorgue (GEO Magazine), Patrick Seale (Journaliste), Ludovic Tomas (l’Humanité), Marcel Trillat (Journaliste), Dominique Vittupier (Le Nouvel Observateur), Jean-Louis Validire (Le Figaro), Michel Turin (Journaliste), Natacha Tatu (Le Nouvel Observateur), Olivier Touron (journaliste), Patrice Trapier (Le Journal du dimanche), Séverine Stéfanesco (France 5), Olivier Siou (France 2), Michel Vuez (Journaliste honoraire AFP), Michel Valio-Cavaglione (France2), Michel Vagner (L’Est Républicain), René Vigié (journaliste honoraire), Olivier Vanlangendonck (journaliste), Pierre Weill (France Inter), Frédéric Wittner (France Info), Franck Weill Rabaud (RFI), Wiaz (Le Nouvel Observateur), Youcef Tahar (Journaliste), Monique Younès (RTL), Catherine Zimmermann, (réalisatrice radio), Laurent Zecchini (Le Monde), Zinou Zebar (Photojournaliste).
Personnalités
Jean-Christophe Attias (Directeur d’études à l’EPHE Sorbonne), André Burgière (Historien), Yves Aubin de la Messuzière (ancien Ambassadeur, chercheur associé à Science.Po), Régis Debray (Ecrivain, directeur de la revue Medium), Evelyne Burgière-Pujeau (sociologue), Olivier Bétaurné (éditeur), Martine Billard (Député de Paris), Mathilde Boudou (Avocate au Barreau de Paris), Avraham Burg (ancien président de la Knesset), Esther Benbassa (Directrice d’Etudes à l’EPHE Sorbonne), Robert Bret (Sénateur des Bouches-du-Rhône), Jean-Yves Camus (chercheur à l’IRIS), Philippe Cohen-Grillet (France-Soir), Guy Dutron (Ecrivain), Monique Cerisier ben Guiga (Sénatrice des Français établis hors de France), Salomé Franck (réalisateur du film « Un mur à Jérusalem »), Véronique de Keyser (Députée européenne PSE/Belgique), Jacques Le Goff (Historien), Alfred Grosser (Professeur), Roger Halimi (médecin), Jean-Claude Lefort (Député honoraire), Jean-François Leroy (Directeur de Visa pour l’Image), Théo Klein (Avocat, ancien président du CRIF), Erik Orséna (Académicien), Hélène Sielka (écrivain) Elisabeth Roudinesco (psychanalyste, historienne), Michèle Szwarcburt (Présidente du Centre Communautaire Laïc Juif à Bruxelles), Hubert Vedrine, (ancien ministre des affaires étrangères), Guillaume Weill-Raynal (avocat), ,
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Sunday, 8 June 2008
Eurostar : le retard qui fait tache
Et pour couronner le tout, il y avait Pete Doherty dans le train ! Dans la soirée de jeudi, le TGV faisant la liaison entre Paris et Londres a mis sept heures pour rallier la gare du Nord, au lieu des deux heures vingt prévues. Laissant abasourdis ses 500 voyageurs, et les 2 000 fans du chanteur qui devait se produire devant eux.(...)
On incriminait hier une «panne électrique sur les chargeurs de batterie» sur la motrice. Le matériel était également en cause lors de l’énorme couac de la mi-avril. A l’origine du désastre, une erreur de diagnostic commise par le conducteur du train. Alors qu’il aurait fallu décider sur le champ de transborder les voyageurs, le pilote du train a continué sa route. Avant de finir à l’arrêt en rase campagne, au beau milieu de la nuit. Puis il a fallu trouver un conducteur disponible, acheminer une vielle locomotive de réserve… Mis bout à bout, des maillons défectueux ont alourdi le retard. Et Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, a dû remettre un rapport d’explications au gouvernement.
Loi des séries. L’Eurostar n’est pas le seul à subir des avanies. Rien qu’en avril, trois heures de retard pour un TGV Paris-Saint-Malo, idem pour un Paris-Strasbourg. Loi des séries ou symptôme de difficultés plus sérieuses ? En tout cas, hier, la SNCE refusait d’accuser l’état de la ligne Paris-Londres. Même si hors TGV, le réseau de la SNCF vient d’être mis à l’index. Il y a quelques semaines, la Cour des comptes dans un rapport sévère, avait mis en garde la SNCF et RFF (Réseau Ferré de France) sur la fragilité d’un réseau de 30 000 kilomètres, largement sous-entretenu. Philippe Seguin, le patron de la Cour des comptes, les avait fermement invités à accélérer la rénovation - tout en relevant le fardeau de l’énorme dette de RFF (20 milliards d’euros). (...)
(CATHERINE MAUSSION, Liberation 7 juin 2008)
On incriminait hier une «panne électrique sur les chargeurs de batterie» sur la motrice. Le matériel était également en cause lors de l’énorme couac de la mi-avril. A l’origine du désastre, une erreur de diagnostic commise par le conducteur du train. Alors qu’il aurait fallu décider sur le champ de transborder les voyageurs, le pilote du train a continué sa route. Avant de finir à l’arrêt en rase campagne, au beau milieu de la nuit. Puis il a fallu trouver un conducteur disponible, acheminer une vielle locomotive de réserve… Mis bout à bout, des maillons défectueux ont alourdi le retard. Et Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, a dû remettre un rapport d’explications au gouvernement.
Loi des séries. L’Eurostar n’est pas le seul à subir des avanies. Rien qu’en avril, trois heures de retard pour un TGV Paris-Saint-Malo, idem pour un Paris-Strasbourg. Loi des séries ou symptôme de difficultés plus sérieuses ? En tout cas, hier, la SNCE refusait d’accuser l’état de la ligne Paris-Londres. Même si hors TGV, le réseau de la SNCF vient d’être mis à l’index. Il y a quelques semaines, la Cour des comptes dans un rapport sévère, avait mis en garde la SNCF et RFF (Réseau Ferré de France) sur la fragilité d’un réseau de 30 000 kilomètres, largement sous-entretenu. Philippe Seguin, le patron de la Cour des comptes, les avait fermement invités à accélérer la rénovation - tout en relevant le fardeau de l’énorme dette de RFF (20 milliards d’euros). (...)
(CATHERINE MAUSSION, Liberation 7 juin 2008)
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