La Une de l'Humanité imprimée en A3 montre elle aussi des enfants touchés par les frappes israéliennes. ( Mahaut Chantrel, avec Flavien Bascoul, www.lexpress.fr 10.01.2009)
AVEC CETTE ENTREE, J'AI DECIDE D'ARRETER MON BLOG. JE N'AI PLUS DE POUVOIR DE CRIER MON DESESPOIR FACE A L'INJUSTICE DU MONDE QUI NOUS A ABANDONNE DE NOUVEAU COMME PENDANT LA SHOAH. NOUS NOUS BATTONS TOUT SEULE CONTRE LE MAL INCARNE PAR LES ISLAMISTES ET LES ARABES FASCISTES.
Sunday, 11 January 2009
Saturday, 10 January 2009
La gauche radicale est l'islamisme en Europe
Aux Pays-Bas la gauche radicale, le Socialistische Partij, qui compte une forte représentation parlementaire, a participé activement, à un défilé qui clamait "Hamas, Hamas, les juifs au gaz".
(LE MONDE 10.01.09)
(LE MONDE 10.01.09)
Les medias francais complices de la propagande arabe
Pas de questions genantes dans les medias francais pour Leila Chahid, déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne.
Au journal télévisé de 20h sur France2 elle ignore les questions en raison d’un «problème technique» et fait son discours sans aucune interruption.
Pas de questions genantes non plus de la part de Jean-Jacques Bourdin sur BFM le 06.01.09,
Au journal télévisé de 20h sur France2 elle ignore les questions en raison d’un «problème technique» et fait son discours sans aucune interruption.
Pas de questions genantes non plus de la part de Jean-Jacques Bourdin sur BFM le 06.01.09,
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Le Cardinal président du Conseil Pontifical Justice et Paix
Le Cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil Pontifical Justice et Paix
Ce Cardinal incite à la haine du peuple israélien. En reprenant à son compte 3 des pires accusations formulées par les islamistes et les Occidentaux extrémistes à l’encontre d’Israël, à savoir, de se conduire comme les nazis à l’égard des arabes, de perpétrer un génocide permanent, et d’être comparé aux islamistes. Ce prélat déshonore et discrédite son Eglise et trahit le rôle dont il est investi. En plus l’ensemble de son intervention est d’une médiocrité désolante.
C’est devant le tribunal du Christ - dont il est censé attendre le retour -, qu’il devra rendre compte de cette faute gravissime.
___________________________
1. «En Terre Sainte, nous assistons à un génocide permanent»
2. «Regardons ce qui se passe à Gaza: cette ville ressemble de plus en plus à un grand camp de concentration.»
3. «Mais il faut que les deux parties le veuillent, car toutes les deux sont coupables. Les Israéliens et les Palestiniens sont les fils de la même terre et il faut les séparer, comme on le fait pour deux frères»
(Le Cardinal Renato Raffaele Martino, Ilsussidario.net 7.1.09)
Ce Cardinal incite à la haine du peuple israélien. En reprenant à son compte 3 des pires accusations formulées par les islamistes et les Occidentaux extrémistes à l’encontre d’Israël, à savoir, de se conduire comme les nazis à l’égard des arabes, de perpétrer un génocide permanent, et d’être comparé aux islamistes. Ce prélat déshonore et discrédite son Eglise et trahit le rôle dont il est investi. En plus l’ensemble de son intervention est d’une médiocrité désolante.
C’est devant le tribunal du Christ - dont il est censé attendre le retour -, qu’il devra rendre compte de cette faute gravissime.
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1. «En Terre Sainte, nous assistons à un génocide permanent»
2. «Regardons ce qui se passe à Gaza: cette ville ressemble de plus en plus à un grand camp de concentration.»
3. «Mais il faut que les deux parties le veuillent, car toutes les deux sont coupables. Les Israéliens et les Palestiniens sont les fils de la même terre et il faut les séparer, comme on le fait pour deux frères»
(Le Cardinal Renato Raffaele Martino, Ilsussidario.net 7.1.09)
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Friday, 9 January 2009
La fin de la democratie aux portes de Paris
Gilles POUX, Maire (PCF) de la Courneuve
Texte publié sur le site www.ville-la-courneuve.fr le 10.01.09:
Halte à l’escalade...
Communiqué de la municipalité
Depuis le 27 décembre au matin, outre l’occupation des territoires palestiniens et le blocus de Gaza, l’armée israélienne s’est lancée dans une attaque meurtrière et disproportionnée suite à des tirs de roquette du Hamas. Elle vise les principales positions gouvernementales, militaires et sécuritaires de la bande de Gaza, et se solde par près de 300 morts et un milliers de blessés en 48 heures. La municipalité exprime sa profonde émotion et sa condamnation de ces actes de guerre et des violations répétées du droit international. Elle renouvelle sa solidarité avec le peuple palestinien et les pacifistes israéliens qui œuvrent pour la paix. Nous demandons qu’immédiatement la communauté internationale condamne fermement l’offensive israélienne et prenne toutes les dispositions pour venir en aide aux populations victimes. La municipalité en appelle à la responsabilité de la France et de l’Union Européenne que préside Nicolas Sarkozy pour que la logique de guerre laisse place à la négociation politique, sur la base des résolutions des Nations Unies, du respect du droit international et de la justice.
Notre pays doit faire entendre clairement les conditions d’une telle issue
&bull l’arrêt du massacre
&bull la levée immédiate et totale du blocus
&bull la suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël
&bull des sanctions immédiates contre Israël
&bull la protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien.
La municipalité appelle les Courneuviennes et les Courneuviens à se joindre à toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien.
Texte publié sur le site www.ville-la-courneuve.fr le 10.01.09:
Halte à l’escalade...
Communiqué de la municipalité
Depuis le 27 décembre au matin, outre l’occupation des territoires palestiniens et le blocus de Gaza, l’armée israélienne s’est lancée dans une attaque meurtrière et disproportionnée suite à des tirs de roquette du Hamas. Elle vise les principales positions gouvernementales, militaires et sécuritaires de la bande de Gaza, et se solde par près de 300 morts et un milliers de blessés en 48 heures. La municipalité exprime sa profonde émotion et sa condamnation de ces actes de guerre et des violations répétées du droit international. Elle renouvelle sa solidarité avec le peuple palestinien et les pacifistes israéliens qui œuvrent pour la paix. Nous demandons qu’immédiatement la communauté internationale condamne fermement l’offensive israélienne et prenne toutes les dispositions pour venir en aide aux populations victimes. La municipalité en appelle à la responsabilité de la France et de l’Union Européenne que préside Nicolas Sarkozy pour que la logique de guerre laisse place à la négociation politique, sur la base des résolutions des Nations Unies, du respect du droit international et de la justice.
Notre pays doit faire entendre clairement les conditions d’une telle issue
&bull l’arrêt du massacre
&bull la levée immédiate et totale du blocus
&bull la suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël
&bull des sanctions immédiates contre Israël
&bull la protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien.
La municipalité appelle les Courneuviennes et les Courneuviens à se joindre à toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien.
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La fin de la democratie et de la liberte aux portes de Paris
Didier Paillard, maire (PCF) de Saint Denis
Ce texte a ete publié sur la page d'accueil de site www.ville-saint-denis.fr le 06/01/2009:
Rassemblement de solidarité avec la population de Gaza et de Rafah Déclaration de la Municipalité de Saint-Denis
Jeudi 8 janvier 2009 – 18 heures – Mairie de Saint-Denis
La Municipalité de Saint-Denis tient à exprimer son indignation la plus totale face à l'offensive militaire meurtrière sur Gaza, poursuivie depuis le 26décembre par le gouvernement de l'Etat d'Israël, et à son refus de répondre à la demande de cessez-le-feu formulée par la communauté internationale.
Déjà plus de 520 morts et des milliers de blessés dans la population palestinienne, dont un très grand nombre de civils: femmes, enfants, personnes âgées, malades. Ce bilan effroyable pourrait dramatiquement s'aggraver avec l'offensive terrestre. Il est urgent de stopper cette sanglante escalade qui éloigne toute perspective de paix dans la région.
La Municipalité de Saint-Denis se joint aux nombreuses voix qui exigent l'arrêt immédiat de l'offensive militaire de l'armée israélienne et de tous les actes de violence contre toutes les populations civiles, la levée du blocus de Gaza qui plonge une population de 1 million et demi de personnes dans une souffrance absolue, et l’acheminement d’une aide humanitaire internationale d'urgence.
La Municipalité de Saint-Denis est prête à s’impliquer fortement dans la solidarité avec le peuple palestinien, à travers un programme d’actions en faveur de la population de Rafah, situé au sud de Gaza, avec laquelle notre ville a signé un accord de coopération en mai 2006.
Il faut sortir au plus tôt de la spirale de la terreur. Une paix juste et durable implique la reconnaissance du droit de chaque peuple - palestinien et israélien - à vivre en sécurité dans son propre Etat.
Des négociations immédiates avec l'Autorité palestinienne doivent permettre la mise en œuvre des résolutions de l'ONU pour la création d'un Etat Palestinien de plein droit et la mise en place des garanties internationales nécessaires.
Toutes les résolutions de l’ONU doivent être appliquées pour parvenir à un règlement politique, car il n’existe pas d’autre solution. Cela implique notamment le retrait des territoires encore occupés par l’armée israélienne, le démantèlement des colonies et du mur, la levée du blocus sur Gaza. L’Union européenne doit agir beaucoup plus fermement dans l’avancée de ce processus, et dans l’immédiat, doit prendre la décision d’annuler l’accord entre l’Europe et Israël tant que les actes de guerre n’auront pas cessé.
La France et l’Union européenne doivent également peser de tout leur poids pour que le Conseil de sécurité de l’ONU décide la création d’une force multinationale de protection du peuple palestinien équivalente à celle des casques bleus. La Municipalité de Saint-Denis tient également à exprimer son soutien à toutes les forces qui, en Palestine comme en Israël, luttent courageusement contre tous les «va-t-en-guerre», et pour faire prévaloir des solutions politiques conformes aux valeurs de paix, de justice, de respect des droits et de la dignité humaine.
La Municipalité appelle la population de Saint-Denis à participer aux actions de solidarité avec le peuple palestinien et à se rassembler jeudi 8 janvier 2009 à 18 heures, devant la Mairie. Une nouvelle manifestation aura lieu samedi 10 janvier à 15heures à Paris
Ce texte a ete publié sur la page d'accueil de site www.ville-saint-denis.fr le 06/01/2009:
Rassemblement de solidarité avec la population de Gaza et de Rafah Déclaration de la Municipalité de Saint-Denis
Jeudi 8 janvier 2009 – 18 heures – Mairie de Saint-Denis
La Municipalité de Saint-Denis tient à exprimer son indignation la plus totale face à l'offensive militaire meurtrière sur Gaza, poursuivie depuis le 26décembre par le gouvernement de l'Etat d'Israël, et à son refus de répondre à la demande de cessez-le-feu formulée par la communauté internationale.
Déjà plus de 520 morts et des milliers de blessés dans la population palestinienne, dont un très grand nombre de civils: femmes, enfants, personnes âgées, malades. Ce bilan effroyable pourrait dramatiquement s'aggraver avec l'offensive terrestre. Il est urgent de stopper cette sanglante escalade qui éloigne toute perspective de paix dans la région.
La Municipalité de Saint-Denis se joint aux nombreuses voix qui exigent l'arrêt immédiat de l'offensive militaire de l'armée israélienne et de tous les actes de violence contre toutes les populations civiles, la levée du blocus de Gaza qui plonge une population de 1 million et demi de personnes dans une souffrance absolue, et l’acheminement d’une aide humanitaire internationale d'urgence.
La Municipalité de Saint-Denis est prête à s’impliquer fortement dans la solidarité avec le peuple palestinien, à travers un programme d’actions en faveur de la population de Rafah, situé au sud de Gaza, avec laquelle notre ville a signé un accord de coopération en mai 2006.
Il faut sortir au plus tôt de la spirale de la terreur. Une paix juste et durable implique la reconnaissance du droit de chaque peuple - palestinien et israélien - à vivre en sécurité dans son propre Etat.
Des négociations immédiates avec l'Autorité palestinienne doivent permettre la mise en œuvre des résolutions de l'ONU pour la création d'un Etat Palestinien de plein droit et la mise en place des garanties internationales nécessaires.
Toutes les résolutions de l’ONU doivent être appliquées pour parvenir à un règlement politique, car il n’existe pas d’autre solution. Cela implique notamment le retrait des territoires encore occupés par l’armée israélienne, le démantèlement des colonies et du mur, la levée du blocus sur Gaza. L’Union européenne doit agir beaucoup plus fermement dans l’avancée de ce processus, et dans l’immédiat, doit prendre la décision d’annuler l’accord entre l’Europe et Israël tant que les actes de guerre n’auront pas cessé.
La France et l’Union européenne doivent également peser de tout leur poids pour que le Conseil de sécurité de l’ONU décide la création d’une force multinationale de protection du peuple palestinien équivalente à celle des casques bleus. La Municipalité de Saint-Denis tient également à exprimer son soutien à toutes les forces qui, en Palestine comme en Israël, luttent courageusement contre tous les «va-t-en-guerre», et pour faire prévaloir des solutions politiques conformes aux valeurs de paix, de justice, de respect des droits et de la dignité humaine.
La Municipalité appelle la population de Saint-Denis à participer aux actions de solidarité avec le peuple palestinien et à se rassembler jeudi 8 janvier 2009 à 18 heures, devant la Mairie. Une nouvelle manifestation aura lieu samedi 10 janvier à 15heures à Paris
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Thursday, 8 January 2009
Quel titre represent le mieux l'information principal de jeudi matin?
Titre de HAARETZ.COM jeudi 08.01.2009,10h43:
At least two Lebanon rockets hit north Israel; IDF responds with shells
(...)This was the first instance of Katyushas being fired from Lebanon onto Israeli territory since the Israel Air Force began its offensive against Palestinian militants in the Gaza Strip on 27 December 2009.(...)At least one of the rockets hit next to an old-age home in Nahariya(...)
_____________________________________
Titre de LEFIGARO.FR jeudi 08.01.09 ,10h30:
Des roquettes tirées du Liban s'abattent sur Israël
6h43 : Des roquettes tirées depuis le Liban.
7h26 : Israël riposte aux tirs de roquettes.
_______________________________________
Titre de LIBERATION.FR jeudi 8.01.09 ,7h49:
Israël réplique à des tirs de roquettes en provenance du Liban.
L'armée israélienne a tiré en direction du Liban après des tirs de roquettes jeudi contre le nord de l'Etat hébreu, a indiqué un porte-parole militaire.
"Nous avons tiré directement à la source des tirs de roquettes en provenance du Liban", a déclaré le porte-parole.
Selon un responsable militaire, Israël a tiré cinq obus en direction du Liban sud.(...)
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Titre de LEMONDE.FR jeudi 08.01.09 , 08h44:
Le Liban touché par la guerre de Gaza.
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At least two Lebanon rockets hit north Israel; IDF responds with shells
(...)This was the first instance of Katyushas being fired from Lebanon onto Israeli territory since the Israel Air Force began its offensive against Palestinian militants in the Gaza Strip on 27 December 2009.(...)At least one of the rockets hit next to an old-age home in Nahariya(...)
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Titre de LEFIGARO.FR jeudi 08.01.09 ,10h30:
Des roquettes tirées du Liban s'abattent sur Israël
6h43 : Des roquettes tirées depuis le Liban.
7h26 : Israël riposte aux tirs de roquettes.
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Titre de LIBERATION.FR jeudi 8.01.09 ,7h49:
Israël réplique à des tirs de roquettes en provenance du Liban.
L'armée israélienne a tiré en direction du Liban après des tirs de roquettes jeudi contre le nord de l'Etat hébreu, a indiqué un porte-parole militaire.
"Nous avons tiré directement à la source des tirs de roquettes en provenance du Liban", a déclaré le porte-parole.
Selon un responsable militaire, Israël a tiré cinq obus en direction du Liban sud.(...)
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Titre de LEMONDE.FR jeudi 08.01.09 , 08h44:
Le Liban touché par la guerre de Gaza.
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Jacques Tarnero sur la societe francais
L’histoire ne bégaye pas elle se répète
L’histoire d’Israël contredit les mots de Marx.
Comment penser ces discours répétitifs, ces comportements monomaniaques de certains journalistes, cette obsessionnalité de ces commentaires haineux à l’égard d’Israël dès qu’Israël fait la guerre ? Comment apprécier ces bavures médiatiques comme celle de France 2 lundi diffusant des images atroces de corps pulvérisés par une supposée bombe israélienne alors que le lendemain au journal de 13 h la présentatrice Elise Lucet présentait, très brièvement, les excuses de France 2 pour avoir diffusé un document datant en fait de 2005, lequel document montrait par ailleurs le résultat de l’explosion, par erreur, d’une voiture piégée du Hamas à Gaza.
Comment accepter sans broncher que ce soit au cours de la super chic émission «ce soir ou jamais» de Frédéric Taddéi,(sur france3) lundi soir dernier que la représentante des indigènes de la République, puisse insulter la République et ses lois, l’Etat d’Israël, le traiter de raciste, faire la promotion de la manifestation pro Hamas de samedi prochain et ne trouve pour lui faire face que le silence compassé d’intellectuels timorés ? Quelle est cette danse de Saint Gui qui agite la gauche dès que c’est Israël qui est en cause et qui croit progressiste d’aller défiler sous les drapeaux du Hamas et du Hezbollah ? Si madame Buffet possède encore quelques neurones ne sait elle pas que les secondes victimes des islamistes iraniens furent les communistes du parti Toudeh, liquidés comme autant de mécréants ?
Il y a autre chose que la critique ou la condamnation d’une politique quand il s’agit d’Israël. Non la fièvre qui s’empare des commentateurs nous dit autre chose, bien plus grave, bien plus profond. Israël dérange. Israël porte un refus de la pensée totalitaire, un refus de la barbarie, un refus de la soumission et c’est cela que les nazis voulaient anéantir et c’est cela que le Hamas veut détruire. Que des européens, des Français, des gens de gauche, des intellectuels, supposés dotés de raison, de capacités critiques, refusent de le voir et de le comprendre est à la fois pathétique, consternant et désespérant.
(Jacques Tarnero 08.01.09)
L’histoire d’Israël contredit les mots de Marx.
Comment penser ces discours répétitifs, ces comportements monomaniaques de certains journalistes, cette obsessionnalité de ces commentaires haineux à l’égard d’Israël dès qu’Israël fait la guerre ? Comment apprécier ces bavures médiatiques comme celle de France 2 lundi diffusant des images atroces de corps pulvérisés par une supposée bombe israélienne alors que le lendemain au journal de 13 h la présentatrice Elise Lucet présentait, très brièvement, les excuses de France 2 pour avoir diffusé un document datant en fait de 2005, lequel document montrait par ailleurs le résultat de l’explosion, par erreur, d’une voiture piégée du Hamas à Gaza.
Comment accepter sans broncher que ce soit au cours de la super chic émission «ce soir ou jamais» de Frédéric Taddéi,(sur france3) lundi soir dernier que la représentante des indigènes de la République, puisse insulter la République et ses lois, l’Etat d’Israël, le traiter de raciste, faire la promotion de la manifestation pro Hamas de samedi prochain et ne trouve pour lui faire face que le silence compassé d’intellectuels timorés ? Quelle est cette danse de Saint Gui qui agite la gauche dès que c’est Israël qui est en cause et qui croit progressiste d’aller défiler sous les drapeaux du Hamas et du Hezbollah ? Si madame Buffet possède encore quelques neurones ne sait elle pas que les secondes victimes des islamistes iraniens furent les communistes du parti Toudeh, liquidés comme autant de mécréants ?
Il y a autre chose que la critique ou la condamnation d’une politique quand il s’agit d’Israël. Non la fièvre qui s’empare des commentateurs nous dit autre chose, bien plus grave, bien plus profond. Israël dérange. Israël porte un refus de la pensée totalitaire, un refus de la barbarie, un refus de la soumission et c’est cela que les nazis voulaient anéantir et c’est cela que le Hamas veut détruire. Que des européens, des Français, des gens de gauche, des intellectuels, supposés dotés de raison, de capacités critiques, refusent de le voir et de le comprendre est à la fois pathétique, consternant et désespérant.
(Jacques Tarnero 08.01.09)
Tuesday, 6 January 2009
FranceTV PROPAGANDA
Gaza: France 2 piégée par la propagande palestinienne
Jérôme Bouin, lefigaro.fr 06/01/2009
La chaîne admet une «erreur» après la diffusion des images d'une explosion accidentelle datant de 2005 pour illustrer les conséquences de l'offensive israélienne dans le territoire palestinien.
France 2 reconnait son erreur. La chaîne de télévision avait diffusé lundi dans son journal de 13 heures une vidéo censée illustrer les ravages causés par l'offensive israélienne en cours à Gaza. Accompagnant les images, ce commentaire en voix off : «Pour montrer la violence des combats, les télévisions arabes et Internet diffusent ces images filmées par un téléphone. Il s'agirait d'une frappe de missiles le 1er janvier. Les militaires portent les brassards du Hamas. Sur le sol, des combattants mais aussi beaucoup de cadavres de civils.»
Or la chaîne de télévision semble avoir fait erreur sur la véritable nature des images qu'elle a diffusées. Celles-ci ne dateraient pas du 1er janvier 2009 mais du 23 septembre 2005, comme l'a signalé au Post, qui a révélé l'information, un des contributeurs du site. Il ne s'agirait pas non plus d'images consécutives à une frappe israélienne sur Gaza mais des conséquences de l'explosion accidentelle d'un camion transportant des roquettes, à Jabaliya, dans un camp de réfugiés palestinien.
La supercherie, émanant vraisemblablement de militants pro-palestiniens, a déjà été détectée par plusieurs blogs et sites Internet. Photos à l'appui, ces derniers ont remarqué l'étrange ressemblance entre la scène de carnage dont témoigne cette vidéo et les photos de l'explosion accidentelle de 2005, telle qu'elle avait été relatée à l'époque dans plusieurs médias. Autre élément troublant, sur le site de partage de vidéos LiveLeak, il est bien précisé que la vidéo a été enregistrée le 23 septembre 2005. Depuis que celle-ci circule de plus belle sur Internet, comme une preuve supposée des ravages de l'offensive de l'État hébreu, le site a publié une note qui précise le contexte du tournage de la vidéo incriminée.
Interrogé par Le Post, Etienne Leenhardt, directeur-adjoint de l'information de France 2, a reconnu «une erreur», due à «un dysfonctionnement interne de vérification de l'info». «C'est une erreur de notre part d'avoir diffusé ces images, qui datent en effet de 2005», reconnait-il. «La séquence que nous avons diffusée était censée illustrer la guerre des images sur Internet. Les personnes qui ont préparé le sujet sont allées trop vite», poursuit Leenhardt pour qui «c'est une bonne piqûre de rappel. Cela nous rappelle que nous devons être très attentifs sur la vérification des sources». Mardi, la présentatrice du journal de 13 heures a présenté les excuses de la rédaction évoquant une «confusion regrettable».
Jérôme Bouin, lefigaro.fr 06/01/2009
La chaîne admet une «erreur» après la diffusion des images d'une explosion accidentelle datant de 2005 pour illustrer les conséquences de l'offensive israélienne dans le territoire palestinien.
France 2 reconnait son erreur. La chaîne de télévision avait diffusé lundi dans son journal de 13 heures une vidéo censée illustrer les ravages causés par l'offensive israélienne en cours à Gaza. Accompagnant les images, ce commentaire en voix off : «Pour montrer la violence des combats, les télévisions arabes et Internet diffusent ces images filmées par un téléphone. Il s'agirait d'une frappe de missiles le 1er janvier. Les militaires portent les brassards du Hamas. Sur le sol, des combattants mais aussi beaucoup de cadavres de civils.»
Or la chaîne de télévision semble avoir fait erreur sur la véritable nature des images qu'elle a diffusées. Celles-ci ne dateraient pas du 1er janvier 2009 mais du 23 septembre 2005, comme l'a signalé au Post, qui a révélé l'information, un des contributeurs du site. Il ne s'agirait pas non plus d'images consécutives à une frappe israélienne sur Gaza mais des conséquences de l'explosion accidentelle d'un camion transportant des roquettes, à Jabaliya, dans un camp de réfugiés palestinien.
La supercherie, émanant vraisemblablement de militants pro-palestiniens, a déjà été détectée par plusieurs blogs et sites Internet. Photos à l'appui, ces derniers ont remarqué l'étrange ressemblance entre la scène de carnage dont témoigne cette vidéo et les photos de l'explosion accidentelle de 2005, telle qu'elle avait été relatée à l'époque dans plusieurs médias. Autre élément troublant, sur le site de partage de vidéos LiveLeak, il est bien précisé que la vidéo a été enregistrée le 23 septembre 2005. Depuis que celle-ci circule de plus belle sur Internet, comme une preuve supposée des ravages de l'offensive de l'État hébreu, le site a publié une note qui précise le contexte du tournage de la vidéo incriminée.
Interrogé par Le Post, Etienne Leenhardt, directeur-adjoint de l'information de France 2, a reconnu «une erreur», due à «un dysfonctionnement interne de vérification de l'info». «C'est une erreur de notre part d'avoir diffusé ces images, qui datent en effet de 2005», reconnait-il. «La séquence que nous avons diffusée était censée illustrer la guerre des images sur Internet. Les personnes qui ont préparé le sujet sont allées trop vite», poursuit Leenhardt pour qui «c'est une bonne piqûre de rappel. Cela nous rappelle que nous devons être très attentifs sur la vérification des sources». Mardi, la présentatrice du journal de 13 heures a présenté les excuses de la rédaction évoquant une «confusion regrettable».
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Friday, 2 January 2009
Analyse de Liberation sur le conflit a Gaza
Cinq questions clés sur un nouvel embrasement
Analyse Retour sur les origines de la crise, et hypothèses sur l’évolution possible du conflit.
(CHRISTOPHE AYAD DELPHINE MATTHIEUSSENT et JEAN-PIERRE PERRIN, Liberation 29.12.08)
En quittant unilatéralement la bande de Gaza et en démantelant les colonies à l’été 2005, Ariel Sharon avait voulu se débarrasser d’un territoire sans intérêt stratégique ni religieux pour Israël, pauvre et exigu, où s’entassent 1,5 million de Palestiniens sur 362 km2 - la plus forte densité au monde - est devenu la place forte du Hamas, radicalement hostile à Israël.
Qui a commencé?
Le Hamas a pris la décision, le 18 décembre, de ne pas renouveler la tahdiyeh (la période de calme) de six mois conclue avec Israël. Cette rupture a rapidement été suivie par le tir de dizaine de roquettes et d’obus de mortiers, provoquant l’attaque israélienne de samedi. En fait, cette trêve, plutôt bien suivie pendant quatre mois et demi, n’était plus vraiment respectée depuis le raid israélien du 4 novembre qui avait tué six membres du Hamas. Cet acte de violence avait entraîné une réaction en chaîne: riposte à coups de roquettes du mouvement islamiste et renforcement du blocus israélien de la bande de Gaza, qui a encore aggravé la situation humanitaire déjà très critique dans l’enclave palestinienne. Selon Khaled Mechaal, le chef du mouvement islamiste en exil, ce sont ces assassinats et ce blocus - qui touche 1,5 million de personnes - qui ont conduit le Hamas à ne pas reconduire la tahdiyeh. Si le Hamas a effectivement engagé les hostilités, l’Etat hébreu porte néanmoins une très large responsabilité dans la rupture de la trêve. Celle-ci lui a d’ailleurs servi à préparer son opération militaire. Selon le quotidien israélien Haaretz, les préparatifs ont même commencé six mois plus tôt, alors que le Hamas et Israël négociaient une trêve avec l’aide de l’Egypte. Ehud Barak avait alors demandé à ses services de renseignements de recenser les sites des forces de sécurité du Hamas et d’autres groupes armés dans la bande de Gaza.
Pourquoi maintenant ?Israël a voulu profiter de la longue transition entre une administration Bush discréditée, et une équipe Obama pas encore en poste et peu désireuse de débuter son mandat par l’épineux dossier israélo-palestinien, pour frapper un grand coup et affaiblir durablement le Hamas, voire établir de nouvelles règles du jeu. Or les Etats-Unis, bien plus qu’une Europe impuissante et alignée sur Washington au Proche-Orient, sont la seule puissance au monde capable, tout à la fois, d’influer sur la politique d’Israël et d’inspirer suffisamment de crainte à ses adversaires. Deuxième facteur décisif, la campagne électorale israélienne en cours. Tzipi Livni, la candidate du parti aujourd’hui au pouvoir, Kadima, était ces dernières semaines à la traîne dans les sondages de Benyamin Nétanyahou, le chef du Likoud, partisan de la manière forte dans la bande de Gaza. Elle a donc poussé le Premier ministre Ehud Olmert et son collègue de la Défense, le travailliste Ehud Barak, a accélérer la mise en œuvre d’une opération prévue de longue date. On ne peut écarter aussi un timing médiatique opportuniste en pleine période des fêtes. Côté palestinien, le Hamas aussi est en campagne électorale depuis que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé des élections anticipées pour le début de l’année 2009, afin de trancher par les urnes la lutte de pouvoir qui oppose les deux principales composantes du mouvement national palestinien depuis deux ans.
Quels sont les objectifs d’Israël ?
L’objectif immédiat d’Israël en lançant une offensive militaire dans la bande de Gaza est de faire cesser les tirs de roquettes sur son territoire et, pour cela, de détruire les tunnels permettant l’acheminement des armes et munitions. Ce but, maintes fois mentionné par les responsables israéliens, est devenu d’autant plus pressant que le Hamas et les groupes armés palestiniens semblent avoir la capacité d’étendre la portée et la puissance de frappes de leurs roquettes. Depuis le retrait israélien de la bande de Gaza à l’été 2005, des milliers de roquettes ont été tirées vers Israël, en grande majorité des Qassam, à la portée inférieure à 20 kilomètres, qui ont fait essentiellement des dégâts matériels. Ces derniers mois cependant, des roquettes de type Grad et Katioucha ont touché des villes israéliennes toujours plus distantes de la bande de Gaza, plaçant davantage de civils israéliens sous leur menace. Hier matin, le quotidien israélien Yedioth Aharonot titrait : «Un demi-million d’Israéliens sous le feu».
A moyen et long terme, les responsables israéliens font cependant preuve d’une certaine confusion sur les objectifs d’une opération militaire à Gaza. La tentation de provoquer la chute du Hamas, qui a pris le contrôle du territoire palestinien par la force en juin 2007 est omniprésente. La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et le chef de l’opposition de droite, Benyamin Nétanyahou, tous deux candidats à la succession d’Olmert, y ont encore fait allusion la semaine dernière. Aucun d’entre eux n’a cependant précisé quelle solution politique serait adoptée dans le territoire palestinien après une chute des islamistes, qui refusent de reconnaître formellement Israël. Hier, un des porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié d’«idioties» les rumeurs selon lesquelles Israël essayerait d’évincer le Hamas et d’étendre l’autorité du Fatah du président palestinien, Mahmoud Abbas, à la bande de Gaza. Les analystes soulignent qu’en l’absence d’alternative politique mûrement réfléchie la réoccupation du territoire palestinien par l’armée israélienne pourrait se traduire par un dangereux vide, propice à un chaos à l’irakienne.
Elle ne serait pas de tout repos pour les soldats israéliens. Selon une source palestinienne, l’attaque israélienne, en dépit de son intensité et de sa violence, n’avait tué hier soir qu’une cinquantaine de miliciens islamistes.
Que veut le Hamas? (ou est le reponse a cette question? )
La trêve a permis au mouvement islamiste de se renforcer militairement, notamment grâce à la contrebande qui passe par les tunnels entre Gaza et l’Egypte. Et de mieux préparer à la guerre les brigades Qassam, ses milices armées, qui seraient fortes d’environ 25 000 hommes. Mais elle lui a aussi permis de régner en maître sur la bande de Gaza en éliminant quasiment toute opposition. Ce faisant, le Hamas a continué à s’isoler davantage : aujourd’hui, il n’est plus seulement l’ennemi d’Israël mais aussi celui de l’Autorité palestinienne et de l’Egypte. Et, à cause du blocus israélien qui a commencé dès sa victoire aux élections de 2006, il n’a pu empêcher la paupérisation du territoire palestinien de s’aggraver. Et il n’est pas parvenu non plus à ce que l’Egypte ouvre sa frontière. D’où l’impasse dans laquelle il se trouvait à la veille de l’opération israélienne. Avec, de surcroît, l’émergence de groupes jihadistes beaucoup plus radicaux qu’il se doit de prendre en compte. Les tirs de roquettes sur Israël apparaissent dès lors davantage comme une fuite en avant face à un statu quo difficilement tenable.
Que peut-il arriver ?
Le pire scénario pour Israël, ce serait que le Hezbollah, qui disposerait de quelque 40 000 missiles et roquettes, ouvre un second front dans le nord du pays. Et que, parallèlement, l’Intifada reprenne en Cisjordanie où la situation des Palestiniens, là encore, ne cesse de se dégrader et où le président, Mahmoud Abbas, apparaît plus faible que jamais. Les observateurs occidentaux estiment que, depuis le sommet d’Annapolis, en novembre 2007, le nombre de colonies et de postes de contrôle israéliens a encore augmenté. C’est ce qu’indique également un récent rapport des Nations unies. Les incursions militaires israéliennes n’ont pas non plus diminué.
Pour le moment, rien ne perce sur les intentions du Hezbollah. En revanche, le secrétaire général du parti chiite libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, semble avoir bien compris que le maillon faible dans le conflit actuel est la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte. Aussi, a-t-il appelé hier le peuple égyptien à descendre «par millions» dans la rue pour forcer l’ouverture du terminal de Rafah, frontalier de la bande de Gaza. «La police égyptienne peut-elle tuer des millions d’Egyptiens ? Peuple d’Egypte, vous devez ouvrir le terminal de Rafah avec la force de vos corps», a-t-il poursuivi. Il n’est pas sûr, cependant, qu’il soit entendu.
Un scénario moins dramatique serait la négociation d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait être suivi d’une nouvelle trêve. C’est ce à quoi s’emploie actuellement l’Egypte.
Analyse Retour sur les origines de la crise, et hypothèses sur l’évolution possible du conflit.
(CHRISTOPHE AYAD DELPHINE MATTHIEUSSENT et JEAN-PIERRE PERRIN, Liberation 29.12.08)
En quittant unilatéralement la bande de Gaza et en démantelant les colonies à l’été 2005, Ariel Sharon avait voulu se débarrasser d’un territoire sans intérêt stratégique ni religieux pour Israël, pauvre et exigu, où s’entassent 1,5 million de Palestiniens sur 362 km2 - la plus forte densité au monde - est devenu la place forte du Hamas, radicalement hostile à Israël.
Qui a commencé?
Le Hamas a pris la décision, le 18 décembre, de ne pas renouveler la tahdiyeh (la période de calme) de six mois conclue avec Israël. Cette rupture a rapidement été suivie par le tir de dizaine de roquettes et d’obus de mortiers, provoquant l’attaque israélienne de samedi. En fait, cette trêve, plutôt bien suivie pendant quatre mois et demi, n’était plus vraiment respectée depuis le raid israélien du 4 novembre qui avait tué six membres du Hamas. Cet acte de violence avait entraîné une réaction en chaîne: riposte à coups de roquettes du mouvement islamiste et renforcement du blocus israélien de la bande de Gaza, qui a encore aggravé la situation humanitaire déjà très critique dans l’enclave palestinienne. Selon Khaled Mechaal, le chef du mouvement islamiste en exil, ce sont ces assassinats et ce blocus - qui touche 1,5 million de personnes - qui ont conduit le Hamas à ne pas reconduire la tahdiyeh. Si le Hamas a effectivement engagé les hostilités, l’Etat hébreu porte néanmoins une très large responsabilité dans la rupture de la trêve. Celle-ci lui a d’ailleurs servi à préparer son opération militaire. Selon le quotidien israélien Haaretz, les préparatifs ont même commencé six mois plus tôt, alors que le Hamas et Israël négociaient une trêve avec l’aide de l’Egypte. Ehud Barak avait alors demandé à ses services de renseignements de recenser les sites des forces de sécurité du Hamas et d’autres groupes armés dans la bande de Gaza.
Pourquoi maintenant ?Israël a voulu profiter de la longue transition entre une administration Bush discréditée, et une équipe Obama pas encore en poste et peu désireuse de débuter son mandat par l’épineux dossier israélo-palestinien, pour frapper un grand coup et affaiblir durablement le Hamas, voire établir de nouvelles règles du jeu. Or les Etats-Unis, bien plus qu’une Europe impuissante et alignée sur Washington au Proche-Orient, sont la seule puissance au monde capable, tout à la fois, d’influer sur la politique d’Israël et d’inspirer suffisamment de crainte à ses adversaires. Deuxième facteur décisif, la campagne électorale israélienne en cours. Tzipi Livni, la candidate du parti aujourd’hui au pouvoir, Kadima, était ces dernières semaines à la traîne dans les sondages de Benyamin Nétanyahou, le chef du Likoud, partisan de la manière forte dans la bande de Gaza. Elle a donc poussé le Premier ministre Ehud Olmert et son collègue de la Défense, le travailliste Ehud Barak, a accélérer la mise en œuvre d’une opération prévue de longue date. On ne peut écarter aussi un timing médiatique opportuniste en pleine période des fêtes. Côté palestinien, le Hamas aussi est en campagne électorale depuis que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé des élections anticipées pour le début de l’année 2009, afin de trancher par les urnes la lutte de pouvoir qui oppose les deux principales composantes du mouvement national palestinien depuis deux ans.
Quels sont les objectifs d’Israël ?
L’objectif immédiat d’Israël en lançant une offensive militaire dans la bande de Gaza est de faire cesser les tirs de roquettes sur son territoire et, pour cela, de détruire les tunnels permettant l’acheminement des armes et munitions. Ce but, maintes fois mentionné par les responsables israéliens, est devenu d’autant plus pressant que le Hamas et les groupes armés palestiniens semblent avoir la capacité d’étendre la portée et la puissance de frappes de leurs roquettes. Depuis le retrait israélien de la bande de Gaza à l’été 2005, des milliers de roquettes ont été tirées vers Israël, en grande majorité des Qassam, à la portée inférieure à 20 kilomètres, qui ont fait essentiellement des dégâts matériels. Ces derniers mois cependant, des roquettes de type Grad et Katioucha ont touché des villes israéliennes toujours plus distantes de la bande de Gaza, plaçant davantage de civils israéliens sous leur menace. Hier matin, le quotidien israélien Yedioth Aharonot titrait : «Un demi-million d’Israéliens sous le feu».
A moyen et long terme, les responsables israéliens font cependant preuve d’une certaine confusion sur les objectifs d’une opération militaire à Gaza. La tentation de provoquer la chute du Hamas, qui a pris le contrôle du territoire palestinien par la force en juin 2007 est omniprésente. La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et le chef de l’opposition de droite, Benyamin Nétanyahou, tous deux candidats à la succession d’Olmert, y ont encore fait allusion la semaine dernière. Aucun d’entre eux n’a cependant précisé quelle solution politique serait adoptée dans le territoire palestinien après une chute des islamistes, qui refusent de reconnaître formellement Israël. Hier, un des porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié d’«idioties» les rumeurs selon lesquelles Israël essayerait d’évincer le Hamas et d’étendre l’autorité du Fatah du président palestinien, Mahmoud Abbas, à la bande de Gaza. Les analystes soulignent qu’en l’absence d’alternative politique mûrement réfléchie la réoccupation du territoire palestinien par l’armée israélienne pourrait se traduire par un dangereux vide, propice à un chaos à l’irakienne.
Elle ne serait pas de tout repos pour les soldats israéliens. Selon une source palestinienne, l’attaque israélienne, en dépit de son intensité et de sa violence, n’avait tué hier soir qu’une cinquantaine de miliciens islamistes.
Que veut le Hamas? (ou est le reponse a cette question? )
La trêve a permis au mouvement islamiste de se renforcer militairement, notamment grâce à la contrebande qui passe par les tunnels entre Gaza et l’Egypte. Et de mieux préparer à la guerre les brigades Qassam, ses milices armées, qui seraient fortes d’environ 25 000 hommes. Mais elle lui a aussi permis de régner en maître sur la bande de Gaza en éliminant quasiment toute opposition. Ce faisant, le Hamas a continué à s’isoler davantage : aujourd’hui, il n’est plus seulement l’ennemi d’Israël mais aussi celui de l’Autorité palestinienne et de l’Egypte. Et, à cause du blocus israélien qui a commencé dès sa victoire aux élections de 2006, il n’a pu empêcher la paupérisation du territoire palestinien de s’aggraver. Et il n’est pas parvenu non plus à ce que l’Egypte ouvre sa frontière. D’où l’impasse dans laquelle il se trouvait à la veille de l’opération israélienne. Avec, de surcroît, l’émergence de groupes jihadistes beaucoup plus radicaux qu’il se doit de prendre en compte. Les tirs de roquettes sur Israël apparaissent dès lors davantage comme une fuite en avant face à un statu quo difficilement tenable.
Que peut-il arriver ?
Le pire scénario pour Israël, ce serait que le Hezbollah, qui disposerait de quelque 40 000 missiles et roquettes, ouvre un second front dans le nord du pays. Et que, parallèlement, l’Intifada reprenne en Cisjordanie où la situation des Palestiniens, là encore, ne cesse de se dégrader et où le président, Mahmoud Abbas, apparaît plus faible que jamais. Les observateurs occidentaux estiment que, depuis le sommet d’Annapolis, en novembre 2007, le nombre de colonies et de postes de contrôle israéliens a encore augmenté. C’est ce qu’indique également un récent rapport des Nations unies. Les incursions militaires israéliennes n’ont pas non plus diminué.
Pour le moment, rien ne perce sur les intentions du Hezbollah. En revanche, le secrétaire général du parti chiite libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, semble avoir bien compris que le maillon faible dans le conflit actuel est la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte. Aussi, a-t-il appelé hier le peuple égyptien à descendre «par millions» dans la rue pour forcer l’ouverture du terminal de Rafah, frontalier de la bande de Gaza. «La police égyptienne peut-elle tuer des millions d’Egyptiens ? Peuple d’Egypte, vous devez ouvrir le terminal de Rafah avec la force de vos corps», a-t-il poursuivi. Il n’est pas sûr, cependant, qu’il soit entendu.
Un scénario moins dramatique serait la négociation d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait être suivi d’une nouvelle trêve. C’est ce à quoi s’emploie actuellement l’Egypte.
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Un chef-d'œuvre d'une confusion morale
Victimes
(Laurent Joffrin, Liberation 29.12.08)
Cruel et disproportionné. Comment qualifier autrement le raid massif de l’aviation israélienne à Gaza, d’autant qu’il sera probablement suivi d’opérations terrestres également brutales ? Certes, aucun gouvernement ne peut laisser sa population sous le feu des roquettes ennemies sans répliquer. Certes, comme l’a déclaré le président palestinien Abbas, les dirigeants du Hamas ont organisé en connaissance de cause les attaques de roquettes Qassam sur les civils israéliens du sud du pays, sachant bien qu’ils s’attireraient une riposte militaire. Mais les bombardements entamés samedi par Israël, les plus sanglants depuis des décennies, ont causé des pertes humaines plus de cent fois supérieures à celles subies depuis la fin de la trêve. Même si la majorité des victimes appartiennent aux forces de sécurité du Hamas, ces frappes destructrices tuent et blessent de nombreux civils, dont un nombre encore indéterminé d’enfants. On a raison de dénoncer les attaques contre les populations; mais on court le risque de perdre sa supériorité morale quand on recourt aux mêmes méthodes meurtrières. D’autant que le résultat de ces actions - l’expérience de la guerre précédente au Liban le montre - est rarement à la hauteur des espérances israéliennes. Une fois le sang versé, il faudra reprendre les discussions où elles en sont aujourd’hui : négocier une nouvelle trêve avec le Hamas, qui exerce un pouvoir de fer à Gaza, mais qui a aussi gagné les élections palestiniennes. Plusieurs médiateurs se sont proposés. Hors de cette discussion, il n’y a qu’une seule perspective : la mort, la mort toujours recommencée.
(Laurent Joffrin, Liberation 29.12.08)
Cruel et disproportionné. Comment qualifier autrement le raid massif de l’aviation israélienne à Gaza, d’autant qu’il sera probablement suivi d’opérations terrestres également brutales ? Certes, aucun gouvernement ne peut laisser sa population sous le feu des roquettes ennemies sans répliquer. Certes, comme l’a déclaré le président palestinien Abbas, les dirigeants du Hamas ont organisé en connaissance de cause les attaques de roquettes Qassam sur les civils israéliens du sud du pays, sachant bien qu’ils s’attireraient une riposte militaire. Mais les bombardements entamés samedi par Israël, les plus sanglants depuis des décennies, ont causé des pertes humaines plus de cent fois supérieures à celles subies depuis la fin de la trêve. Même si la majorité des victimes appartiennent aux forces de sécurité du Hamas, ces frappes destructrices tuent et blessent de nombreux civils, dont un nombre encore indéterminé d’enfants. On a raison de dénoncer les attaques contre les populations; mais on court le risque de perdre sa supériorité morale quand on recourt aux mêmes méthodes meurtrières. D’autant que le résultat de ces actions - l’expérience de la guerre précédente au Liban le montre - est rarement à la hauteur des espérances israéliennes. Une fois le sang versé, il faudra reprendre les discussions où elles en sont aujourd’hui : négocier une nouvelle trêve avec le Hamas, qui exerce un pouvoir de fer à Gaza, mais qui a aussi gagné les élections palestiniennes. Plusieurs médiateurs se sont proposés. Hors de cette discussion, il n’y a qu’une seule perspective : la mort, la mort toujours recommencée.
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Thursday, 1 January 2009
Paris n'est pas MOROSE en cause de la CRISE ni en cause des USA !
Nouvel an: moins de monde sur les Champs Elysées, 1147 véhicules incendiés
(Liberation, AFP 1.1.09)
(...)550.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées peu après minuit jeudi sur la célèbre avenue de Paris aux douze coups de minuit alors qu’elles étaient quelque 700.000 en 2007 à fêter dans la joie la nouvelle année.
Selon un journaliste de l’AFP, les personnes n’étaient pas particulièrement gaies et le rassemblement s’est déroulé dans une ambiance mitigée, voire morose.
Quelques bouteilles de champagne à la main, tradition oblige, ils sont venus se souhaiter la bonne année. Hormis des cris de joie éparses, ils semblaient, pour ceux rencontrés et interrogés par l’AFP, un peu «moroses».
Aucun feu d’artifice, aucun décompte n’ont scandé le moment précédent le moment fatidique du passage à 2009 et les embrassades étaient fortement encadrées par les forces de l’ordre (7.000 policiers, gendarmes, militaires et pompiers uniquement à Paris). Les échanges de voeux se déroulaient dans le calme.
«On est très déçu. On s’attendait à quelque chose mais il ne se passe rien. Il y a beaucoup de gens mais rien d’exceptionnel», commentait Damien, 24 ans, fonctionnaire, une bouteille de champagne à la main.
«On n’a pas l’impression d’être sur la plus belle avenue du monde. On aurait dû donner une plus belle image de Paris, on sent que la crise touche tout le monde. J’espère qu’en 2009 les gens vont retrouver des emplois mais tout dépend de l’Amérique», a dit Vivien, 19 ans, venu pour la première fois de Seine-Saint-Denis fêter l’événement dans la capitale.
«C’est un peu comme une fête sans musique», commentait un autre passant venu célébrer la Saint-Sylvestre sur la célèbre avenue.
1147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre 2008-2009.
288 personnes ont été interpellées durant la nuit de la Saint-Sylvestre contre 259 l'année précédente (+11,20%), dont 219 placées en garde à vue contre 166 (+31,93%).
"comme l'an dernier, au cours de cette nuit, quatre fonctionnaires de police ont été légèrement blessés", alors que "les très rares affrontements" entre jeunes et forces de sécurité "ont été brefs et sporadiques".
___________________________________________
Vilnus 010109
Tokyo 010109
Taipei 010109
Sydney 010109
New York 010109
Moscow 010109
London 010109
Edinburgh 010109
Berlin 010109
Athens 010109
London 010109
(Liberation, AFP 1.1.09)
(...)550.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées peu après minuit jeudi sur la célèbre avenue de Paris aux douze coups de minuit alors qu’elles étaient quelque 700.000 en 2007 à fêter dans la joie la nouvelle année.
Selon un journaliste de l’AFP, les personnes n’étaient pas particulièrement gaies et le rassemblement s’est déroulé dans une ambiance mitigée, voire morose.
Quelques bouteilles de champagne à la main, tradition oblige, ils sont venus se souhaiter la bonne année. Hormis des cris de joie éparses, ils semblaient, pour ceux rencontrés et interrogés par l’AFP, un peu «moroses».
Aucun feu d’artifice, aucun décompte n’ont scandé le moment précédent le moment fatidique du passage à 2009 et les embrassades étaient fortement encadrées par les forces de l’ordre (7.000 policiers, gendarmes, militaires et pompiers uniquement à Paris). Les échanges de voeux se déroulaient dans le calme.
«On est très déçu. On s’attendait à quelque chose mais il ne se passe rien. Il y a beaucoup de gens mais rien d’exceptionnel», commentait Damien, 24 ans, fonctionnaire, une bouteille de champagne à la main.
«On n’a pas l’impression d’être sur la plus belle avenue du monde. On aurait dû donner une plus belle image de Paris, on sent que la crise touche tout le monde. J’espère qu’en 2009 les gens vont retrouver des emplois mais tout dépend de l’Amérique», a dit Vivien, 19 ans, venu pour la première fois de Seine-Saint-Denis fêter l’événement dans la capitale.
«C’est un peu comme une fête sans musique», commentait un autre passant venu célébrer la Saint-Sylvestre sur la célèbre avenue.
1147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre 2008-2009.
288 personnes ont été interpellées durant la nuit de la Saint-Sylvestre contre 259 l'année précédente (+11,20%), dont 219 placées en garde à vue contre 166 (+31,93%).
"comme l'an dernier, au cours de cette nuit, quatre fonctionnaires de police ont été légèrement blessés", alors que "les très rares affrontements" entre jeunes et forces de sécurité "ont été brefs et sporadiques".
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